Edito-novembre 20

Espoir ou espérance ?

Quelle différence, me direz-vous ?
Pour l’un comme l’autre, on est dans la confiance, dans l’attente confiante de quelque chose, d’un désir.
L’espérance est aussi une des trois vertus théologales chrétiennes par laquelle on attend de Dieu sa grâce et sa vie éternelle (définition du Larousse).

Quel espoir formulons-nous, aujourd’hui, en ces temps de pandémie, de recrudescence de cas positifs ?
Qu’avons-nous comme espérance avec, à nouveau, ce repli sur soi, les jours qui raccourcissent, les annulations d’événements qui s’accumulent ?

Quelle espérance avons-nous en ce temps de Toussaint ?
Cette fête catholique nous rappelle que nous sommes TOUS SAINTS, tous appelés à nous tourner vers Dieu, Lui qui nous aime de façon inconditionnelle, quelles que soient nos fautes de parcours, nos erreurs, nos regrets. Nous fêtons aussi tous les saints connus ou inconnus qui sont pour nous des modèles, qui nous ont montré que, quelle que soit l’adversité, ils ont mis leur espérance, leur confiance en Dieu, en un monde meilleur, au Royaume des cieux. (si vous souhaitez en savoir plus, consultez le site Eglise catholique). (Le 2 novembre, nous fêtons nos défunts)

Dans cette News de novembre, l’accent a été mis sur la pastorale des divorcés, séparés, divorcés-remariés, pastorale peu connue, malheureusement. Pourtant elle peut aider les personnes à se relever, à surmonter l’épreuve, à retrouver la capacité d’aimer et d’être aimé. L’Eglise, par le biais de cette pastorale, accueille, écoute, compatit.

La prière peut être d’un grand secours. Elle nous porte, elle nous donne la force pour vivre, pour traverser ces zones de turbulence. Osons confier au Christ notre fardeau, nos colères, nos doutes, nos questionnements.

[…]Les premiers chrétiens ont vécu l’épreuve. C’est dans l’épreuve qu’ils se sont concentrés sur le mystère de Jésus ; et ils ont découvert que la croix de Jésus avait une forme d’ancre, l’ancre qui assure la stabilité d’un bateau et qui donne l’espérance aux passagers. C’est ainsi qu’ils ont dessiné souvent la croix sous la forme d’une ancre, pour signifier que l’épreuve est porteuse d’espérance.  La lettre aux Hébreux (He 6,19) nous le rappelle : l’espérance est ‘l’ancre de l’âme’, l’ancre de la vie. Aussi plaçons notre espérance dans le Christ, ancre de nos vies. (message de notre Vicaire général de ce mardi 27 octobre)

Soyons attentifs aux autres, aux personnes fragiles, isolées, dans le besoin. Prenons soin les uns des autres.

Misons sur l’espérance !

Bénédicte