Entrée en Avent

(WE du 29 novembre 2020)

Célébration domestique préparée par le Vicariat Annoncer l’Evangile à vivre.

Nous revoici confinés et privés de célébrations « en présentiel » comme il est habituel de le dire maintenant avec des mots que nous utilisions à peine il y a quelques mois. Fatigue, découragement, maladie, deuil nous assaillent et nous bousculent. C’est dans ce contexte on ne peut plus morose que le temps de l’Avent se propose à nous. L’Avent, un temps pour l’espérance. Tenir fermes dans l’espérance comme ces Thessaloniciens auxquels Paul s’adresse (Thess 1,3).

Comme celles du même type présentées lors du premier confinement, la présente proposition s’offre comme une possibilité parmi d’autres de vivre cela. Elle n’entre pas en concurrence avec d’autres propositions et ne prétend pas remplacer l’Eucharistie à laquelle nous sommes invités à nous associer par les médias (Télévisions, Radio, Internet) dans une réelle communion spirituelle.

  • Entrée en Avent avec uniquement des adultes  (cliquez)
  • Entrée en Avent avec des adultes et des enfants (cliquez)

La célébration d’Entrée en Avent, prévue pour le premier dimanche (soit le 29 novembre) est plus amplement déployée tandis que pour les dimanches suivants on ne donnera que quelques éléments pour la prière.

Pour la plupart des chants proposés, un lien hypertexte est prévu. Positionnez-vous sur le titre du chant (Ctrl+clic pour suivre le lien) et You Tube s’ouvrira automatiquement.

A tous, je souhaite, malgré les conditions inédites où nous sommes, un temps de l’Avent profond et dynamisant. Que le Christ vous accompagne et que Dieu vous garde…

Olivier Windels

Vivre Ensemble : campagne d’Avent 2020

Article trouvé sur le site Vivre ensemble.be

« Pas de sécurité sans solidarité ! »

« Le plus grand changement, ce n’est pas le masque mais la pauvreté qui augmente. »

« En précipitant les ménages précaires dans la pauvreté et en détériorant, encore, les conditions de vie des plus fragiles, la pandémie de Covid-19 aura exacerbé les nombreuses inégalités à l’œuvre dans nos sociétés. Face aux graves conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, et face aux nombreux autres défis qui nous attendent, nous avons, plus que jamais, besoin d’entraide et de solidarité. Merci d’avance de votre confiance et de votre mobilisation à nos côtés à l’occasion de cette nouvelle campagne !

Les dons effectués en 2020 bénéficieront d’une réduction fiscale de 60% au lieu des 45% habituels. Par exemple, si vous faites un don de 100 € celui-ci vous reviendra à 40 € après déduction fiscale. Merci. 

Restons éveillés

Un système de protection sociale efficace qu’Action Vivre Ensemble appelle à renforcer et qui pourrait grandement contribuer à résorber les inégalités qui fracturent nos sociétés, à rendre notre collectivité plus fraternelle et à assurer, véritablement, la sécurité de chacun et chacune face aux crises, et aux nombreux aléas de nos vies.

Il est clair aussi, désormais, que cette pandémie se greffe sur une série de failles qui n’ont fait que s’élargir au cours des dernières décennies et qui menacent aujourd’hui notre sécurité à tous. Qu’il s’agisse d’économie, de lien social, de droits humains ou encore d’écologie, partout, la question de l’avenir se pose. Et pour le préparer, l’Évangile nous invite à prendre garde, à rester éveillés et à nous appliquer au travail que le Seigneur a fixé à chacun de nous (Mc 13,33-34).

Notre sécurité collective passe, entre autres, par une protection sociale consolidée, par une répartition plus équitable des richesses, par le respect des droits fondamentaux, par un environnement sain, par des perspectives d’avenir porteuses d’espoir, par des institutions démocratiques et participatives, ou encore par des liens sociaux de qualité.

L’avenir de tous

Nous avons pu constater ces derniers mois combien notre sécurité dépendait des autres. Mais ces liens vont bien au-delà : nous sommes fondamentalement reliés les uns aux autres et, ensemble, reliés à notre terre. Construire une société de justice sociale et écologique ne pourra se faire sans collectif, sans partage et sans entraide.

C’est pourquoi, en s’engageant avec les personnes laissées pour compte, les associations soutenues par Action Vivre Ensemble œuvrent pour l’avenir de tous.

Dans sa pauvreté, Jésus s’est fait proche des pauvres de ce monde. L’Avent est le temps où l’on se prépare à célébrer sa naissance, le temps où nous redécouvrons ce que sa venue change dans nos vies pour mieux lui faire une place. Mettons-nous en route ensemble et aux côtés des acteurs associatifs, des personnes démunies, sur le chemin de la solidarité.

La sécurité dans tous ses états

Comment garder le cap de la solidarité ?

« Ma sécurité est sociale », clamait Vivre Ensemble en 1987. Le plaidoyer n’a pas pris une ride. Il est même d’une actualité criante. La crise sanitaire que nous traversons le rappelle avec acuité. Alors, cette année 2020, Vivre Ensemble se penche à nouveau sur ce slogan et invite à l’explorer au regard de notre temps, sans nostalgie, avec néanmoins la persévérance des convictions. Au fil des pages, on découvrira comment notre sécurité collective passe, entre autres, par une protection sociale consolidée, une répartition plus équitable des richesses, le respect des droits fondamentaux, un environnement sain, des perspectives d’avenir porteuses d’espoir, des institutions démocratiques et participatives, ou encore des liens sociaux de qualité. Autant d’éléments complexes, tous interconnectés.

Pour aller plus loin ICI

Éditorial pour la Gazette d’Avent 2020 de Monseigneur Delville

Un incendie à Ammeloe : pas de sécurité sans solidarité

Un jour, j’étais en vacances à Ammeloe, un village de Westphalie. Et voilà qu’au milieu de la nuit, retentit une sirène au bruit strident, assourdissant et lugubre, comme on entend en temps de guerre au moment d’une menace grave. Le hurlement de la sirène était insistant et a duré longtemps. Il a perturbé toute ma nuit et toute la journée suivante ! Le lendemain, je me suis informé pour savoir ce qui s’était passé. On m’a répondu qu’un grave incendie avait éclaté dans une ferme des environs et que les sirènes appelaient à la rescousse tous les pompiers volontaires de la région. Grâce à l’appel qui a réveillé toute la population, l’incendie a pu être maitrisé ! Quoique secoué par ma nuit agitée, je suis resté en admiration devant la solidarité de la population de ces villages, prête à secourir rapidement une famille en danger. « Pas de sécurité sans solidarité » : en effet, pour retrouver la sécurité face à la menace du feu, il fallait se serrer les coudes dans la solidarité, il fallait que tous se sentent concernés, pour encourager les bénévoles, pour les assister, pour les motiver, et les remercier. Face au feu, on s’unit et on affronte.

Notre monde est un grand village ; où sont les incendies ? où sont les appels des sirènes ? où sont les pompiers qui s’engagent, pour créer la sécurité par la solidarité ? où est la population qui les soutient ? L’incendie d’Ammeloe nous aide à nous poser les bonnes questions.

Où sont les incendies dans notre société ? De nombreuses personnes sont menacées dans leur sécurité par des incendies de toutes sortes, y compris dans notre pays : la maladie, la pauvreté, la faim, l’exil, la haine ethnique, le chômage, la violence, la prison. Les petits dans notre société souffrent particulièrement de la crise sanitaire. Ceux qui avaient un petit boulot l’ont perdu ; ceux qui avaient une petite entreprise risquent la faillite ; ceux qui comptent sur des organisations de solidarité sont mis en difficulté. Notre campagne d’avent nous permet d’ouvrir les yeux sur les feux qui menacent nos concitoyens, dans leur vie et leur sécurité. Elle nous pousse aussi à rechercher les causes des incendies de nos sociétés.

Où sont les sirènes qui nous réveillent de notre sommeil ? « Ô toi qui dors, réveille-toi ! », nous dit le chant d’avent. Les cris qui nous réveillent viennent des veilleurs, des prophètes, des visionnaires, des pionniers, des experts, ou des victimes elles-mêmes. Le pape François est un veilleur de première classe : son premier voyage fut celui de Lampedusa, cette petite île italienne où débarquent dans le dénuement des réfugiés africains. L’action Vivre ensemble, avec tous ses collaborateurs, est pour nous un veilleur qui nous ouvre les oreilles !

Où sont les pompiers, volontaires ou professionnels, qui apportent le secours aux victimes ou le remède à la situation pour créer la sécurité ? Ici, je pense à toutes les associations d’entraide et de solidarité qui proposent des actions concrètes pour aider nos concitoyens en difficulté. Ce sont elles qui inventent, avec une majorité de bénévoles, des pistes de solutions aux problèmes posés et qui créent ainsi un réseau de solidarité dans notre société. Notre générosité les aidera – et contribuera à faire grandir la sécurité de tous grâce à l’aide de tous.

Où est notre merci ? Dans le brouhaha de notre vie sociale, les services à la société semblent aller de soi. S’ils sont défaillants, ils sont critiqués. S’ils sont performants, on oublie souvent de les remercier. Comme le pompier rentré de son travail sera félicité par ses proches ou par ceux qui ont été sauvés, ainsi devons-nous en ce temps d’avent remercier ceux qui s’engagent au service des autres. Notre remerciement sera le signe de notre soutien et de notre solidarité. On l’a vu quand on a applaudi le personnel soignant tous les jours à 20h, pendant le confinement.

Comment sortir de tous nos incendies sans une nouvelle solidarité ? Ou sans de nouvelles initiatives et de nouveaux soutiens ? Merci à ceux qui actionnent les sirènes, merci à ceux qui découvrent les incendies, merci à ceux qui s’engagent à les éteindre, merci à ceux qui soutiennent les autres par solidarité ! « Restez donc éveillés », nous dit Jésus dans l’évangile du 1er dimanche d’Avent (Mc 13, 33).

À l’approche de Noël, restons éveillés pour découvrir Jésus dans sa petitesse et sa discrétion. Dans sa pauvreté, il s’est fait proche des pauvres de ce monde. Il éveille ainsi en nous la solidarité !

Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

Pour soutenir la campagne de l’Avent d’Action Vivre Ensemble, vous pouvez :

  • Faire un don par virement bancaire sur le compte BE91 7327 7777 7676 (communication : 6609).
  • Faire un don en ligne sur le siteavent2020.vivre-ensemble.be
  • Faire un don en paroisse les 12-13 décembre

Réduction fiscale exceptionnelle de 60% accordée par le gouvernement cette année.


LE TEMPS DU COVID-19 : UN COMBAT SPIRITUEL

Nous vivons une époque très exigeante. Nous sommes bousculés, dans tous les sens. A tous points de vue : familial, sociétal, sanitaire, financier, matériel, également sur le plan spirituel. Qu’est-ce que c’est qu’écouter la Parole et la mettre en pratique et entrer ainsi dans un rapport de fraternité avec le Christ, comme Jésus nous y invite dans l’Evangile, en ces temps chahutés de coronavirus ? Quel est le combat spirituel à mener ? Car il s’agit bien d’un combat, comme Jésus lui-même a combattu le Tentateur au désert, puis à l’heure de la mort. Notre époque est riche de combats et donc de tentations. En voici, parmi de nombreux autres, une petite série.

Nous avons l’impression de découvrir un monde fragile, très fragile. Dans d’autres coins du monde ou de notre société, la fragilité fait partie du quotidien. Mais nous qui sommes habitués à tant de confort, nous pensions avoir oublié la fragilité. Ou nous l’avons nié. La tentation est en effet de cacher la fragilité, de la croire éphémère, aisément surmontable. Non, le chrétien sait que Dieu lui-même s’est rendu fragile, vulnérable, en son Fils crucifié. Et que précisément là, la force de Dieu peut se manifester. « C’est quand je suis faible, que je suis fort » (2 Co 12,10). Premier combat : accepter tant de fragilités. Cela demande beaucoup d’humilité.

Cela peut nous faire croire qu’il nous faut à tous prix revenir à la situation antérieure, à avant. C’est un leurre, une pure illusion. Nous avons à quitter des temps révolus, sans trop de mélancolie, sans regarder en arrière, au risque sinon d’être transformés en statues de sel, comme la femme de Loth (Gn 12,26).  Il nous faut accepter que « nous ne sommes pas dans une époque de changements, mais dans un changement d’époque » (Pape François). Deuxième combat : ne pas regarder en arrière.

Le climat anxiogène qui nous entoure fait monter en nous la peur. Ou plutôt des peurs. Des peurs identifiables, des angoisses subtiles qui se cachent derrière. Des peurs, certaines tout à fait légitimes, mais qui nous paralysent. De peurs qui font peur. Exactement ce qu’attend le Tentateur pour nous faire faire n’importe quoi. Il nous faut garder, comme le Christ, envers et contre tout, un esprit ouvert et une confiance, ancrée dans notre foi. Troisième combat : ne pas avoir peur de sa peur.

La distanciation sociale, qui est nécessaire au plan sanitaire, induit hélas d’autres prises de distance. Une distanciation psychologique, qui nous éloigne de l’autre, qui fait qu’on s’en désintéresse. Mon prochain, s’il est lointain, ne serait-il donc plus mon prochain ? Le Pape François, dans se toute récente encyclique Fratelli tutti, nous rappelle que la fraternité ne connaît pas de distances physiques. Quatrième combat : rester proche, se faire proche. Par d’autres moyens certes. Mais se vouloir proche.

Nous portons des masques. Pour ne pas respirer le virus. Mais ne portions-nous pas depuis longtemps des masques ? Plus subtils, plus discrets que ces morceaux de tissu. Des masques pour nous faire passer pour un autre. Le Tentateur aime que nous nous déguisions, que nous habitions un personnage qui n’est pas nous. Cinquième combat : être soi, rester soi. Quelles que soient nos envies de masques.

Les experts ne sont guère d’accord entre eux. Les gouvernements se disputent sur les règles à appliquer, les restrictions à mettre en œuvre. Les tensions deviennent palpables. Le Tentateur adore ! Car il est diabolos, le diviseur. Sixième combat : que l’Esprit Saint qui habite en nous, nous garde dans l’unité.

Et enfin, subtile tentation, si discrète, si insidieuse pourtant : baisser les bras. Le à quoi bon, le tant pis. Se laisser aller, avec le courant. Voici le septième combat : le découragement.

Que cette crise, comme le mot crisis l’indique, soit vraiment, pour chacun, un temps de discernement. Que nos mains si propres par le gel hydro-alcoolique ne nous empêchent pas d’être salies, dans le service à nos frères. Que la contagion que nous redoutons, ne nous retienne pas d’être contagieux de l’amour de Dieu. Car, on me l’a confirmé en haut-lieu : il n’y a pas de chrétien asymptomatique.

+Jean Kockerols

Un numéro de GSM à votre écoute

Depuis le 5 novembre, une ligne téléphonique est ouverte dans tout le diocèse de Liège. Des aumôniers et visiteurs de prisons, d’hôpitaux et des centres de migrants se relayent pour offrir un temps d’écoute avec leur spécificité. Ce sont des personnes formées dans l’accompagnement. Dans le cadre de cette opération, il s’agit de donner un peu d’attention et de soutien aux personnes qui sont dans le besoin. Parler, pouvoir se dire, pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent et être écouté peut vraiment aider ! Merci de transmettre cette information le plus largement possible autour de vous.

Edito-novembre 20

Espoir ou espérance ?

Quelle différence, me direz-vous ?
Pour l’un comme l’autre, on est dans la confiance, dans l’attente confiante de quelque chose, d’un désir.
L’espérance est aussi une des trois vertus théologales chrétiennes par laquelle on attend de Dieu sa grâce et sa vie éternelle (définition du Larousse).

Quel espoir formulons-nous, aujourd’hui, en ces temps de pandémie, de recrudescence de cas positifs ?
Qu’avons-nous comme espérance avec, à nouveau, ce repli sur soi, les jours qui raccourcissent, les annulations d’événements qui s’accumulent ?

Quelle espérance avons-nous en ce temps de Toussaint ?
Cette fête catholique nous rappelle que nous sommes TOUS SAINTS, tous appelés à nous tourner vers Dieu, Lui qui nous aime de façon inconditionnelle, quelles que soient nos fautes de parcours, nos erreurs, nos regrets. Nous fêtons aussi tous les saints connus ou inconnus qui sont pour nous des modèles, qui nous ont montré que, quelle que soit l’adversité, ils ont mis leur espérance, leur confiance en Dieu, en un monde meilleur, au Royaume des cieux. (si vous souhaitez en savoir plus, consultez le site Eglise catholique). (Le 2 novembre, nous fêtons nos défunts)

Dans cette News de novembre, l’accent a été mis sur la pastorale des divorcés, séparés, divorcés-remariés, pastorale peu connue, malheureusement. Pourtant elle peut aider les personnes à se relever, à surmonter l’épreuve, à retrouver la capacité d’aimer et d’être aimé. L’Eglise, par le biais de cette pastorale, accueille, écoute, compatit.

La prière peut être d’un grand secours. Elle nous porte, elle nous donne la force pour vivre, pour traverser ces zones de turbulence. Osons confier au Christ notre fardeau, nos colères, nos doutes, nos questionnements.

[…]Les premiers chrétiens ont vécu l’épreuve. C’est dans l’épreuve qu’ils se sont concentrés sur le mystère de Jésus ; et ils ont découvert que la croix de Jésus avait une forme d’ancre, l’ancre qui assure la stabilité d’un bateau et qui donne l’espérance aux passagers. C’est ainsi qu’ils ont dessiné souvent la croix sous la forme d’une ancre, pour signifier que l’épreuve est porteuse d’espérance.  La lettre aux Hébreux (He 6,19) nous le rappelle : l’espérance est ‘l’ancre de l’âme’, l’ancre de la vie. Aussi plaçons notre espérance dans le Christ, ancre de nos vies. (message de notre Vicaire général de ce mardi 27 octobre)

Soyons attentifs aux autres, aux personnes fragiles, isolées, dans le besoin. Prenons soin les uns des autres.

Misons sur l’espérance !

Bénédicte

Le saviez-vous ?

Notre service des Couples et des Familles a pour objectif d’aider, d’accompagner les familles et les couples qui se préparent au mariage comme les couples qui traversent des crises conjugales.

Nous vous invitons à parcourir notre site, et plus particulièrement l’onglet PADILI pour la pastorale des personnes séparées, divorcées, divorcées-remariées. Vous y trouverez toutes sortes d’informations :

  • Des liens vous renvoyant vers des sites comme « Groupes Espérance » ou « Chrétiens divorcés – chemins d’espérance” ou le blog “Baptisés divorcés remariés et leurs conjoints” avec son « cheminement Bartimée » ou la Communauté « Vivre et Aimer » qui organise des WE SINGLE pour des personnes célibataires de plus de 35 ans, veufs(ves), divorcés(es), séparés(es), …
  • La plaquette « Aimer à nouveau » avec des pistes d’accompagnement élaborée par notre service (en vente au SDCF au prix de 3€ + frais de port).
  • les noms de personnes pouvant accompagner les personnes en difficulté ou demandant un temps de prière pour un remariage.
  • l’affiche pour la journée annuelle du 11 novembre depuis une trentaine d’années (ANNULEE CETTE ANNEE !)
  • Des vidéos concernant la nullité de mariage, les relations toxiques

Nullité de mariage

Nullité de mariage (extrait « Aimer à nouveau »)
Beaucoup ignorent la possibilité de demander la reconnaissance de nullité d’un mariage précédent. Certains ne le veulent pas pour différentes raisons : soit pour ne pas entrer de nouveau dans une procédure qui risque de réveiller des souvenirs pénibles et « ajouter de la souffrance à la souffrance », soit parce qu’ils considèrent que leur mariage a été une réalité et que des enfants en sont nés…


La demande de nullité de mariage peut aider à faire un chemin personnel de clarification et de vérité avant de s’engager dans un nouveau projet de vie. « Elle peut aider à découvrir la part de responsabilité dans cet échec« , ajoute Guy de Lachaux.

Les raisons de déclarer nul un mariage sont multiples : la volonté de ne pas s’engager dans un mariage fidèle, indissoluble ou ouvert aux enfants; un manque de maturité évident ou une mauvaise connaissance des piliers du mariage chrétien; une incapacité de mesurer les conséquences d’un engagement et de s’y tenir; etc. Le pape François a souhaité que les procédures soient raccourcies afin de montrer « la sollicitude de l’Eglise vers ces fidèles qui attendent une vérification rapide de leur situation matrimoniale« .


Qu’est-ce qu’une procédure de nullité de mariage ?

Vodeus propose plusieurs vidéos sur ce sujet dont une qui retrace les différentes étapes de la procédure de la reconnaissance en nullité, le questionnement qui s’impose, le cheminement spirituel d’un quinquagénaire.

Qu’est-ce qu’une procédure de nullité de mariage ? Quels sont ses tenants et aboutissants qui semblent abscons à commencer par l’intitulé : « nullité de mariage » ? Qu’est-ce qui a pu être nul dans un mariage : les années d’une vie conjugale qui, si certaines ont pu être noires, d’autres auront été plus lumineuses ? Les enfants nés de l’union, sont-ce eux qui sont nuls ? Ou serait-ce le discernement de l’Eglise le jour où elle a célébré le mariage tandis qu’il serait considéré probant lors de sa relecture des consentements après le divorce ?

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Deux autres vidéos proposées par Vodeus :

Que dit l’Eglise catholique sur le mariage ou la « théorie » catho du mariage : Depuis quand le mariage est-il un sacrement ? Un couple marié à l’Eglise peut-il se séparer ? Pourquoi un couple qui se remarie ne peut recevoir les sacrements ? Comment un mariage peut-il être annulé ? Réponses en une animation d’une minute trente.https://vodeus.tv/video/leglise-le-mariage-et-le-divorce-866

Responsable du catéchuménat du diocèse d’Agen, Monique Rouquié-Parriel est divorcée et a obtenu la nullité de son mariage. Présidente de l’association “Chrétiens divorcés, chemins d’espérance“, elle accompagne des chrétiens divorcés et remariés. Entre la honte et la culpabilité d’avoir raté leur mariage, ils sont animés par la colère et l’incompréhension de la position de l’Eglise à leur égard.https://vodeus.tv/video/paroles-de-chretiens-divorces-et-remaries-867

Se placer sous la miséricorde de Dieu

Il est important d’accueillir la demande des personnes qui prennent contact pour un remariage et de se réjouir de ce recommencement. Cela nécessite de cheminer et discerner avec un accompagnateur pour pouvoir reconstruire l’avenir. « Le pasteur aidera à découvrir la grandeur de l’amour humain qui s’engage dans la fidélité, la réciprocité et la gratuité. Ces notions ne vont pas de soi aujourd’hui mais elles sont essentielles pour l’Eglise qui peut paraître en porte-à-faux dans une société qui fait et qui défait sous prétexte de liberté individuelle. » (Guy de Lachaux)

Se placer sous la miséricorde de Dieu (extrait  » Aimer à nouveau »)
Dieu n’est pas étranger à l’amour qui unit en vérité un homme et une femme. l’Eglise s’en réjouit et le manifeste par la prière. L’amour est une réalité qui nous dépasse et que nous ne pouvons pas toujours expliquer. Mais essayer de mettre des mots dessus aide à construire la relation, à l’intériorise et l’enraciner dans ce que nous croyons être le meilleur pour l’être humain : l’amour inconditionnel du Père pour ses enfants appelés à vivre de cet Amour et à le rayonner dans leur vie quotidienne.