Ruptures et deuils : Comment les traverser ?

Visio-conférence le mercredi 11 mai à 20h

A un moment où l’autre de notre vie, nous faisons face à la perte : décès ou rupture. Des événements difficiles à traverser, une réalité qui peut faire voler en éclats notre compréhension de la vie et du sens de notre existence, un défi que nous embrassons ou évitons chacun à notre manière. Comment traverser ces périodes pour aller au-delà de la souffrance et repartir vers un chemin de croissance et de paix ?

Public concerné: tous ceux qui traversent une ou plusieurs étapes de vie en question

Animatioassurée par l’équipe du Chêne de Mambré (Véronique Croizé, Catherine Proot et Myriam Denis)

PAF : gratuit

Inscriptions via https://forms.gle/V1arCpmBVU96D4zT8 . Date limite 3 jours avant la date de chaque visioconférence. Un lien pour participer à la visioconférence vous sera envoyé dans les 24h qui précèdent la rencontre.

www.lechenedemambre.be ou page Facebook du Chêne de Mambré

Souffrance ? Dépression ? Consolation ? Deuil ?

Image par Irina Ilina de Pixabay

Pourquoi la souffrance physique ou morale, la dépression ? Qu’est-ce que le deuil ? Avons-nous besoin des autres pour nous en sortir, pour se consoler ? Y a-t-il des rites, des passages ? Quelles sont les conséquences des confinements sur les adultes, les enfants, les ados ?

Dès la naissance, nous sommes amenés à vivre toutes sortes de séparations : quitter sa mère, quitter l’enfance, changer d’école, quitter les études pour entrer dans la vie professionnelle, quitter le nid familial pour entrer dans une relation de couple, déménager, perdre un emploi ou en changer, perdre un être cher, avoir une maladie, être accidenté, perdre sa liberté durant les confinements, absence de contacts sociaux,…

Quand l’ «objet » vient à manquer, il y a souffrance. Une souffrance intérieure, par rapport à soi. Il y a un AVANT et un APRES de cette séparation. Dans son livre « Consolation », Anne-Dauphine Julliand nous dit :  » Toutes les souffrances sont légitimes, toutes les douleurs sont authentiques. » (page 32). Elle reprend un peu plus loin avec Mère Térésa « La plus grande souffrance, c’est d’être seul, de ne pas se sentir aimé, de n’avoir personne. » Et André Malraux confirme avec ces mots « La pire souffrance est dans la solitude qui l’accompagne.« 

Faire le deuil, c’est accepter de quitter ce que j’étais AVANT pour ce que je suis devenu.e MAINTENANT…sans l’objet manquant. Cela demande du temps, des prises de conscience, parfois de toucher le fond pour pouvoir rebondir….Nous ne sommes pas tous les mêmes face à la douleur, à la souffrance. Nous réagissons chacun avec notre vécu, notre histoire personnelle. Et nous avons besoin des autres pour être consolés.

Pour mieux comprendre ce processus de deuil, découvrez la web-série consacrée sur ce sujet réalisée par les Dominicains. Le frère Dominique Collin a interviewé Jean-Michel Longneaux qui est docteur en philosophie, chargé de cours à l’UNamur, conseiller en éthique dans le monde de la santé et de l’éducation et rédacteur en chef de la revue « Ethica Clinica ».

6 capsules : 1/6 Deuil – 2/6 Conversion du regard – 3/6 Faire son deuil ?
– 4/6 Passer à autre chose – 5/6 Présence du tiers et des rites – 6/6 Trois dimensions de l’être humain

Vodeus a consacré une vidéo sur la souffrance tout en faisant le lien avec Jésus. « Compatissant de son vivant, celui-ci a cherché à guérir les malades sans les juger. Il a cherché à les réintroduire alors qu’ils étaient exclus de la société. A l’image de Jésus, à l’hôpital de Strasbourg, le père Denis Ledogar, appelé parfois Denis la tendresse, se penche sur la douleur. A San Francisco, dans une communauté homosexuelle décimée par le sida, une entraide catholique secourt les sidéens. »

Dans 52Paroles de Jeunes, des filles et des garçons répondent à des questions avec leurs mots, leur sensibilité : Qu’est-ce qui te fait pleurer ? Quelle est l’épreuve la plus difficile ? As-tu été confronté à la mort ?

Image par Gerd Altmann de Pixabay

Comment consoler ? Comment rejoindre l’autre dans son humanité ? Que lui dire ? Quelles attitudes ?

Il y a bien des manières d’aborder la situation. En voici quelques exemples…

Avoir des amis sur qui on peut compter, à qui on peut se confier. Cfr l’émission « Aimer pour vivre » du 28 avril 21 « Amis, pour la vie ! »
Oser approcher celui qui souffre à la juste distance.
Pouvoir dire ces quelques mots tout simples : « Je suis là », « De quoi as-tu besoin ? ».
Avoir de la compassion c-à-d « souffrir avec », avoir de l’empathie, comme dans la parabole du « Bon Samaritain ».
Avoir une attitude bienveillante (cfr lire l’article sur notre page Facebook sur l’école de la bienveillance )
Avoir des gestes simples comme poser une main sur l’épaule, serrer l’autre dans ses bras,…
Pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent.
Prendre soin de soi, être à l’écoute de soi-même, de l’autre.
Oser pleurer autant que l’on en a besoin, de tout son saoul.
Crier à Dieu sa colère et sa détresse (cfr vidéo sur KTO avec Mgr Dubost )

Dans l’émission VIVRE, le magazine contre le cancer : Philippe Geluck (humoriste et dessinateur) et Bruno Humbeeck (psychopédagogue) répondent à la question « Peut-on rire du cancer ? » Le rire a-t-il sa place au chevet du malade ? Qui peut rire du cancer, avec qui et dans quelles circonstances ? Le rire peut-il aider à aller mieux ? Joue-t-il un rôle dans la résilience ?

TEDxParis (2013) : Philippe Croizon, sans bras ni jambes, nous donne avec humour une leçon de courage ICI

Sur KTO, Anne-Dauphine Julliand nous livre un témoignage poignant sans fard et plein d’espérance sur le deuil. Elle est l’auteure du livre « Consolation » (Ed. Les Arènes).

Sur RCFLiège, dans l’émission « Aimer pour vivre » du 21 avril 21, Jacqueline G. témoigne avoir touché le fond, avoir marché au désert … avant de pouvoir rebondir et retrouver la paix intérieure. Ce cheminement, elle l’a fait en étant accompagnée par Marie qui conduit toujours à Jésus.

Sur le site Yapaka.be, deux questions par rapport à la crise sanitaire :

« Comment restaurer le lien avec les ados en décrochage ou en détresse » – Entretien avec la psychologue Michèle Benhaïm (4’30) – réponse écrite

Crise et mesures sanitaires : comment penser des aménagements en équipe ? Entretien avec le psychologue Jean Van Hemelrijck (04:11). « […]Pour remettre de la vie au sein des équipes, cela passe forcément par inventer de l’autre, utiliser l’espace pour se retrouver et partager un moment bien ancré dans le présent […] pour ne pas se laisser démoraliser par le futur sans contenu […]. »