Eclats d’évangile

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Matthieu 28:19-20 : « Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

Jésus invite à faire des disciples, non pas en limitant à un groupe, mais « des disciples de toutes les nations ». Son message est porteur pour tous. Comme dirait le pape François « Todos, todos, todos ».
Jésus invite aussi à baptiser au nom de la Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit) et à enseigner tout ce qu’il leur a appris. Mais ils ne seront pas seuls. Il leur fait une promesse : il les assure de sa présence « tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Avons-nous conscience de notre mission en tant que baptisé.e ?

Jean 20:21 : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie« 

Jésus apparaît à ses disciples après la résurrection et leur donne une mission. Ce verset établit un parallèle entre l’envoi de Jésus par le Père et l’envoi des disciples par Jésus. Cela souligne que la mission des disciples est une continuation de celle de Jésus, avec la même autorité et le même but. Ils sont envoyés pour être des témoins de la résurrection et de l’amour de Dieu, pour annoncer la bonne nouvelle et vivre selon les enseignements de Jésus. Cette mission est universelle et s’étend à toutes les nations.
Et moi, est-ce que je me sens concerné par cet envoi ?

Matthieu 5, 13-16 :« Vous êtes le sel de la terre […] Vous êtes la lumière du monde. […] Que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

Comme le sel se mélange discrètement aux aliments, les chrétiens sont appelés à influencer le monde par leur vie quotidienne, sans nécessairement chercher à être visibles. Par contre, la lumière illumine et guide dans la nuit. Notre foi devrait être visible, éclairant le chemin des autres.
Et moi, comment est-ce que je suis sel et lumière pour les autres ?

Témoignage d’Edel et Jean Fléron sur la récollection du 25 février 23

Depuis novembre 2019, nous sommes concierges au Sanctuaire Sainte-Julienne de Cornillon. Nous avons la joie d’y habiter le béguinage contemporain, qui est dans sa 2e année de vie, et d’y collaborer avec la Communauté des sœurs clarisses, connues entre autres choses pour la fabrication d’hosties pour le Diocèse de Liège. Nous sommes aussi paroissiens de la Communauté Africaine Catholique au Cœur de Liège (CACCL) et dans ce contexte, notre aumonier, le père Guy Kasazi nous a demandé mettre en place une Commission Couples & Familles, et d’en assurer sa responsabilité.

La commission est un des nombreux groupes de travail qui œuvrent au service de la CACCL, et en particulier de la paroisse Saint-Christophe, et dans sa 1e année d’existence (2022-23), nous avons souhaité créer du lien, notamment en nous adressant au Service Diocésain des Couples & Familles (SDCF). C’est dans le cadre de cette prise de contact qu’a pu murir l’idée d’une matinée de recollection destinée aux couples de notre paroisse ; celle-ci a eu lieu le 25 février dernier à Cornillon, et ce sont Anne et Bénédicte du SDCF qui ont présenté les deux topos proposés.

Notre mission principale au sein du Diocèse de Liège est certes celle de concierges à Cornillon, mais en tant que couple marié, et encouragés par notre Etape d’Accueil et de Discernement (EAD) au sein de la Communauté de l’Emmanuel, nous sommes heureux de pouvoir servir, et cheminer avec, les couples de notre paroisse. La récollection du 25 février fût une 1e tentative de rassembler les couples de Saint-Christophe, il y en aura d’autres ; cette année pastorale, il y aura aussi une excursion à Wegimont le 13 mai prochain, laquelle est destinée aux couples et familles.

En ce qui concerne le premier topo de notre récollection, celui-ci était intitulé « Couple et communication. Un couple heureux est un couple qui communique ». L’objectif était de pouvoir se sentir écouté et libre d’exprimer ses pensées et ses émotions au sein du couple. Ainsi, nous avons essayé de répondre à la question « Comment (r)établir une bonne communication » et à cet effet, 8 clés (ou outils) ont été proposé(e)s, dont par exemple la roue des émotions, les 5 langages de l’amour (inspirés du livre de Gary Chapman) ou encore la communication non-violente.

Ce que nous avons particulièrement apprécié durant cette 1e partie, au-delà du contenu très intéressant, c’était les moments d’échange, de dialogue en couple et entre couples. Par ex., nous avons trouvé l’exercice sur la communication non-violente utile et nous étions heureux de pouvoir nous poser et (re)découvrir nos langages de l’amour. Tout simplement, nous étions contents de pouvoir passer de bons moments ensemble, d’échanger, de rire, de prendre le temps de nous écouter mutuellement ; bref, de nourrir et de faire grandir notre amour.

Dans un 2e temps, nous avons abordé la question du pardon dans le couple par le biais d’une méditation contemplative sur le texte de la tempête apaisée (Marc 4, 35-41). En ce premier samedi de Carême, il était opportun d’accueillir à nouveau le pardon au sein de notre couple, ce « chemin de réparation et de renouvellement » afin de « poursuivre la route ensemble en paix et avec sérénité ». Grâce à Dieu, nous ne nous sommes jamais disputés, mais il est tout de même bon de se demander pardon régulièrement pour les petits accrochages et autres incidents de la vie quotidienne !

Dans un 3e temps, les 6 couples présents ou représentés ont pu participer à l’Eucharistie, présidée par notre aumonier. Ce fût l’occasion de clôturer notre matinée en beauté, et aussi de déposer nos intentions spontanées au pied de l’autel. En outre, les lectures de la messe nous semblaient appropriées, en particulier les passages suivants qui inspireront peut-être notre commission en 2023-24 : « Montre-moi ton chemin, Seigneur, que je marche suivant ta vérité » ; ou encore, « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent ».

La vie (re)commence à 35 ans ! Couple mixte, belgo-kényan, nous nous sommes rencontrés à Nairobi il y a un peu plus de 7 ans et nous nous sommes mariés religieusement à 40 ans, quelques mois après avoir participé au week-end Amour & Vérité de la Communauté de l’Emmanuel (et, grâce à Dieu, après la levée du Vetitum faisant suite à la déclaration de nullité reçue par Jean). Pour nous, donc, en tant que couple participant, la matinée de récollection a enrichi davantage notre cheminement, surtout par l’apport d’outils concrets dans une ambiance priante.