Édito – Le mariage !

Le mariage, ce n’est pas une étape, mais une partie de notre vie ; bien plus qu’un choix, un chemin que nous décidons de parcourir à deux.

Le mariage, c’est l’amour, la passion, le temps que l’on aime passer à deux. Ce sont des petites attentions, des petits plaisirs innocents, des moments simples qui deviennent importants parce qu’ils sont partagés avec l’être aimé.

Mais le mariage, ce n’est hélas pas que ça. Qui dit chemin dit embuches, détours, escarpements…

Rebrousse-t-on chemin au moindre obstacle une fois que l’on a décidé de sa destination ? Abandonne-t-on à la moindre difficulté une fois que l’on a choisi son but ? Non, bien sûr.

Qui, dans sa relation amoureuse, n’a pas traversé une période de doute ? Que ce soit au début de la relation lorsqu’on s’interroge sur la compatibilité que l’on a avec l’autre, au moment où l’on discute de nos aspirations personnelles et de nos projets communs ou encore après une grosse dispute, tout le monde ou presque s’est un jour demandé si un avenir commun et pérenne était possible.

Ces doutes, ces obstacles sont tellement assimilés aux relations amoureuses qu’ils sont devenus un thème récurrent de la littérature romanesque : les conflits familiaux  qui opposent Roméo et Juliette ; la différence de statut social qui sépare Jasmine et le voleur Aladin, … Les exemples sont nombreux. Mais là où toutes ces histoires se rejoignent c’est dans le fait que, au bout du chemin, les deux amoureux ont réussi à faire fi de toutes les épreuves et à se retrouver pour s’unir pour la vie.

Les choses sont rarement aussi tranchées dans la vraie vie. Il est en effet assez rare que les difficultés que rencontrent la plupart des couples soient aussi extraordinaire que ce que l’on peut voir dans les contes et les histoires d’amour, mais le fond n’en est pas moins là. Une relation amoureuse sincère, un mariage ne peut marcher que si l’on accepte pleinement son partenaire, ses qualités comme ses défauts, et que l’on s’engage pleinement à ses côtés.

Un mariage, ce n’est pas un sprint, mais un marathon. Il requiert une implication totale et constante des deux partenaires, les obstacles et les disputes ne sont souvent rien d’autre que des signaux qui nous indiquent la bonne voie à suivre.

Pour certaines personnes, le mariage, en plus d’être une institution, un acte formel qui lie administrativement  deux personnes, est aussi et surtout une promesse que l’on fait à Dieu, la promesse de cheminer ensemble dans la foi et dans la lumière de son enseignement. A ce titre, un mariage est une alliance que deux êtres lient l’un avec l’autre, et avec Dieu, la promesse de rester fidèle, de se soutenir, de s’aider, de s’aimer, et d’être attentifs à leur bien-être mutuel… l’engagement solennel d’être l’un pour l’autre chemin de sainteté ; tout cela à l’image de l’alliance que Dieu passa avec Abraham et à travers lui, tout le peuple des croyants.

Muriel

Jubilé de l’Espérance 2025

La Commission Interdiocésaine Famille et Société (CIFS) invite les couples et les familles à vivre le Jubilé de l’Espérance des familles à Banneux le dimanche 1er juin 2025 !

Programme

Accueil à partir de 10:00

Vous arrivez à votre aise et vous découvrez le site du Sanctuaire en famille ou en petits groupes :

  • par une visite guidée OU
  • pour les personnes moins valides, avec un film et un témoignage, OU
  • de manière autonome avec le carnet « En famille, à la découverte du Sanctuaire de Banneux », élaboré par le Vicariat Annoncer l’Evangile, du diocèse de Liège.

Grand pique-nique à partir de 12:00

Vous prévoyez ce qu’il faut pour votre famille, nous vous installons confortablement ! 

Entre 13:30 et 15:45 : Balade. En famille ou petits groupes, élaborée par les services de la Transition écologique de nos diocèses : observation de la nature, animations intergénérationnelles, chercher et trouver l’espérance…

  • un trajet sera accessible aux poussettes ;
  • un autre trajet, plus long accueillera celles et ceux qui aiment marcher un peu (3,5km) ;
  • celles et ceux qui ne peuvent pas marcher visionneront le film « La Lettre » qui sera suivi d’une animation sur son contenu.

Goûter à 15:45 (offert) et jeux populaires

Clôture par une messe des familles festive à 16:00 à la Grande Eglise du Sanctuaire

Inscription ICI

Une collaboration des Services de pastorale familiale et des Services de la Transition écologique et sociale des diocèses francophones belges.

Et puis vivre !

Le carême vient de commencer et j’ai déjà envie de parler de résurrection !Et peut-être de la difficulté d’y croire…
Comment croire à la résurrection quand l’histoire s’emballe et que des peurs d’autrefois remontent à la surface : peur de la guerre, de la violence, du mensonge, de tout perdre… ?
Que cela ne nous culpabilise pas trop, les femmes, dont Marie-Madeleine, qui se dirigent vers le tombeau le dimanche de Pâques ne s’attendent qu’à la mort. Et quand elles trouvent le tombeau vide, les anges ou « le jardinier » – suivant les versions des évangélistes – elles ont bien du mal à y croire… Alors nous ?

Pixabay

Tiens, cette image du jardinier justement…
Les plus érudits verront sans aucun doute un parallélisme entre Gn2 où Dieu et Adam se présentent sous la figure d’un jardinier et Jn 20 où Jésus restauré est le nouvel Adam, jardinier d’un nouvel Eden délivré du péché.
Qu’il nous soit permis d’uniquement contempler le jardinier dans son travail au quotidien : en voilà un qui prend bien soin du vivant : il prépare la terre, sème, plante, bouture, nettoie, nourrit, veille, patiente et quand le temps est venu, recueille, se réjouit et partage. Et puis il recommence ! Inlassablement car rien n’est jamais gagné d’avance.

Quand tout semble aller à vau-l’eau, que les événements qui s’enchaînent suscitent angoisse et repli sur soi, pouvons-nous faire « le pari du jardinier » ? Croire aux bourgeons plutôt qu’aux feuilles mortes ? Espérer de nouvelles pousses au milieu d’une plate-bande nue ? Et retrousser nos manches pour que cela advienne, aider la nature à faire son travail en quelque sorte… avec une indécrottable espérance chevillée au coeur et au corps, et la force des naïfs.

Voir la mort inéluctable… et puis vivre.
Affronter les difficultés… et puis vivre.
Pleurer sur ce qui n’est plus… et puis vivre.
Voir au-delà de l’invisible… et puis vivre quand même, même si… et surtout parce que la vie est plus forte que la mort… ce n’est pas ma naïveté qui l’invente, c’est notre foi qui l’affirme !

Anne

Une citation et des attitudes

« Vivons Pâques comme un passage… passages de crevasses, d’impasses ; de barrières, de frontières, vers la lumière, de jour en jour… Passages aux carrefours vivants où tant d’hommes cheminent à petits pas, où tant de mains se serrent, à bout de bras, de jour en jour… Passages vers l’horizon du temps, vers l’horizon des terres, commencement d’ailleurs… Marche vers cet ailleurs déjà si près de nous, royaume déjà là, de justice et de paix, en longs mûrissements, de jour en jour, vers le jour de toujours ! »
Mgr Marcel Perrier Évêque de Pamiers de 200 à 2008 .

Dans le récit de la résurrection de Jésus  en MT 28, 1-10, on peut lire une belle illustration de la citation de Mgr Perrier en regardant les femmes aller au tombeau et en revenir.

Les femmes qui vont au tombeau le dimanche matin passent de l’affliction à l’action. Elles nous montrent par leurs attitudes comment vivre cet inouï de la résurrection.

Au début, les femmes marchent vers un tombeau, vers la mort.

A la fin du récit, elles courent vers les hommes, vers la vie !Au début, comme toute personne qui a perdu un proche, les femmes sont tristes. (Pleurs de Marie Madeleine.) Elles vivent dans l’obscurité.
A la fin du récit, elles se lèvent pour annoncer une joyeuse nouvelle! Une nouvelle resplendissante de Lumière !

Au début, les femmes ont peur. Elles sont comme paralysées.
A la fin du récit, la peur disparaît ! Les femmes peuvent marcher vers leurs frères!

Entre le début du récit et la fin, les femmes vivent un retournement, un changement de vie un passage !
Des pleurs, de la tristesse, de la mort, de l’obscurité, de la peur, à une vie de lumière, de joie, d’annonce de la Bonne Nouvelle… Elles se mettent à vivre de la vie de Jésus!
Le tombeau vide n’est pas une preuve de la Résurrection. Mais l’élan merveilleux des femmes, leur retournement, leur changement de vie, leur envie de dire, d’annoncer, de vivre de l’Esprit de Jésus en est une!

Le retournement des femmes est une conversion. Nous avons à vivre cette conversion dans nos vies.
Lorsque tout semble fini, lorsque nous avons peur, lorsque nous manquons de confiance, lorsque nous semblons entrer dans une impasse, faisons confiance à Dieu, il faut croire qu’avec Lui, tout devient possible!

D’après le site http://www.idees-cate.com/ 

Session « Le Cœur du Père »

Guérison du cœur et bénédiction des enfants de 6 à 11 ans.

Session en famille

Vendredi 07 (18h00) – Dimanche 09 mars (17h00) 2025




Hospitalité  du Sanctuaire de Beauraing
Hospitalité : Rue de l’Aubépine, 6
5570 Beauraing 


Dieu le Père désire bénir ses enfants et les appeler à la vie. Il a donné à son  Fils, notre Seigneur, le pouvoir de libérer la vie entravée. Par notre foi en son Fils nous lui permettons de visiter les cœurs blessés. L’enfant restauré et béni devient source de renouveau spirituel pour sa famille. Tous grandissent dans la foi.

Animée par le P. DEPELCHIN, jésuite,
Sr Anne-Thérèse PIRAUX,
Marie-Paule et Joseph LIMET,
Sr Joseph-Marie MARMOY,  
Françoise et Jean-Marc

Prochaine session en octobre à La Pairelle

Du V. 24 (18h15) au D. 26 (16h00) OCTOBRE 2025

Animation par P. Pierre Depelchin sj, Sr. Anne-Thérèse Piraux et une équipe

Bien que cette activité soit organisée à la Pairelle nous ne gérons malheureusement pas les inscriptions.

Pour ce faire, vous devez vous inscrire en ligne sur le site « Restaurer sa vie » via ce lien : https://www.restaurersavie.com/pages/agenda-2025/coeur-du-pere-octobre-1-1711444660.html

Prière d’espérance – Sœur Emmanuelle

Seigneur, accorde-moi cette Grâce :
que rien ne puisse troubler ma paix en profondeur,
mais que j’arrive à parler santé, joie, prospérité
à chaque personne que je vais rencontrer,
pour l’aider à découvrir les richesses qui sont en elle.

Aide-moi surtout, Seigneur,
à savoir regarder la face ensoleillée
de chacun de ceux avec qui je vis.
Il m’est parfois si difficile, Seigneur,
de dépasser les défauts qui m’irritent en eux,
plutôt que de m’arrêter à leurs qualités vivantes,
dont je jouis sans y prendre garde.

Aide-moi aussi, Seigneur,
à regarder ta Face ensoleillée,
même en face des pires événements :
il n’en est pas un qui ne puisse être source
d’un bien qui m’est encore caché,
surtout si je m’appuie sur Marie.

Accorde-moi, Seigneur,
la Grâce de ne travailler que pour le bien,
le beau et le vrai, de chercher sans me lasser,
dans chaque homme, l’étincelle
que Tu y as déposée en le créant à ton image.
Accorde-moi encore d’avoir autant d’enthousiasme
pour le succès des autres que pour le mien,
et de faire un tel effort pour me réformer moi-même
que je n’aie pas le temps de critiquer les autres.

Je voudrais aussi, Seigneur,
que tu me donnes la Sagesse
de ne me rappeler les erreurs du passé
que pour me hâter vers un avenir meilleur.

Donne-moi, à toute heure de ce jour,
d’offrir un visage joyeux et un sourire d’ami
à chaque homme, ton fils et mon frère.

Donne-moi un cœur
trop large pour ruminer mes peines,
trop noble pour garder rancune,
trop fort pour trembler,
trop ouvert pour le refermer sur qui que ce soit.

Seigneur, mon Dieu, je Te demande ces Grâces pour tous les hommes
qui luttent aujourd’hui comme moi,
afin que diminue la haine et que croisse l’Amour,
car depuis ta Résurrection,
la haine et la mort ont été vaincues par l’Amour et la Vie.

Ouvre mes yeux à l’invisible
pour que rien n’arrive à ébranler l’optimisme
de ceux qui croient en Toi et qui espèrent en l’Homme. Amen

Sœur Emmanuelle

Edito (janvier 2025)

Quelle mouche a piqué le pape François quand il a décrété que le thème de l’année jubilaire de 2025 aurait pour thème l’espérance ?

Sérieusement, vous trouvez qu’il y a de quoi espérer ?

La Terre va mal, très mal et ce n’est pas parce qu’en Belgique, on n’en ressent pas les symptômes les plus graves qu’on peut le nier…

Il y a des conflits partout et pour certains, ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas qu’ils n’existent pas…

A Bruxelles, 4 enfants sur 10 grandissent dans la pauvreté, 1 sur 4 en Wallonie et 1 sur 10 en Flandre.

Les manifestations de violence verbale ou corporelle ne cessent d’être signalées notamment dans les lieux où l’on rend des services aux personnes : les hôpitaux, les administrations, lors d’interventions des pompiers, de la police…

Le succès des idées et des partis politiques d’extrême droite ne fait qu’augmenter ces dernières années.

Bon sang, j’arrête là, c’est à désespérer…

Oui j’en resterais là si je n’avais pas, chevillée au coeur, cette petite flamme de l’espérance si chère à Charles Péguy, « cette petite espérance qui n’a l’air de rien du tout »[1].

C’est elle qui permet de croire que rien jamais n’est vraiment perdu. Le mal ne triomphe jamais et si parfois il parait gagner, c’est un leurre car ne vainc jamais celui qui abime son frère, ne triomphe jamais celui qui en détruisant les autres annihile en lui-même l’étincelle divine qui en fait un humain.

Et vous savez quoi ? Cette petite flamme fragile est si forte qu’elle est même capable de me laisser croire qu’il y a une rédemption possible pour les dictateurs de tous poils, les idéologues qui enferment la liberté dans des cages dorées, les petits caÏds qui assouvissent leur faim de puissance dans des actes pathétiques, les Hérode de notre temps…

Je rêve ? Je suis naïve ?

Alors il y en a un autre qui est bien plus fort que moi dans ce domaine. On a fêté sa naissance il y quelques jours. Si cet enfant qui nait parmi les pauvres, les bêtes de somme, dans une famille « pas comme les autres » et qui devient la clé d’un monde nouveau en assumant jusqu’au bout sa confiance en l’Amour et la Vie, si cet enfant n’est pas venu nous montrer que c’est l’Espérance qui nous sauve, alors qu’on me jette la première pierre…

Merci frère François de nous rappeler cela !

Anne


[1]Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, 1912

Retraite : « En couple, cheminer au long cours ! »

Comment booster l’amour dans votre couple ? Comment placer le Christ en son centre ? Comment vivre toute la richesse du sacrement de mariage ? Profitez d’un WE à deux pour prendre soin de votre couple et vivre une retraite pour couples mariés en découvrant la méthode des Équipes Notre-Dame pour édifier son couple dans la Foi !
Du 7 au 9 février 2025 à La Pairelle (Namur), la retraite « En couple, cheminer au long cours ! » est proposée aux couples unis par le sacrement de mariagedepuis moins de 20 ans qui ne sont pas membres d’une équipe Notre-Dame. La retraite est animée par le Père Tommy Scholtes et un couple membre des Équipes Notre-Dame.
Infos https://www.equipes-notre-dame.be/en-couple-cheminer-au-long-cours/ 
Publication Facebook : https://www.facebook.com/endbelgique/videos/903844371713821
Publication Instagram : https://www.instagram.com/p/DCUdZfPBphk/

« Dans les situations d’homosexualité ou de transidentité, comment trouver la paix ? »

La pastorale des couples et familles du diocèse de Tournai en collaboration avec l’association Devenir Un en Christ vous invite à la journée intitulée « Dans les situations d’homosexualité ou de transidentité, comment trouver la paix ? »
Je vous en dis plus dans cette petite vidéo : https://bit.ly/3CRmP5e

Informations pratiques : 
• L’événement a lieu à Mons, à la Maison de Mesvin, Chaussée de Maubeuge 457, 7024, Ciply.
• On vous attends le samedi 4 janvier 2025 de 10h à 16h. Messe à 16h30.
Voici le programme :
10h : Accueil
10h30 : Mot d’accueil et temps de prière11h : 1er témoignage. Angélique C, maman de 5 enfants, a fait son coming out il y a 4 ans.
11h20 : Pause
11h30 : 2ème témoignage. Angélique B a accompagné un de ses 4 enfants dans son changement de genre.
12h : 1er temps de partage de parole (par groupes de 6 à 7 personnes)
12h45 : repas tiré du sac
13h45 : 3ème témoignage. Xavier G, converti à la foi catholique, a changé sa façon de vivre son homosexualité.
14h10 : 4ème témoignage. Henri A prêtre jésuite, suite à son expérience familiale, accompagne spirituellement des personnes et des familles.
14h30 : 2ème temps de partage de parole (mêmes petits groupes)
15h30 : Galette des rois
16h30 : Messe

• Apporter votre pique-nique pour le midi.
• Participation de 5€/personne pour les boissons, café et galette des rois.
• Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de guillaume@devenirunenchrist.net ou
de Marie au +32 489 98 77 70.