Oser revivre et prendre soin de ses blessures…

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En tant qu’hommes et femmes sensibilisés pour différentes raisons à la réalité de la séparation et du divorce, nous nous rendons compte que ces situations ne sont pas seulement échec, souffrance, mise en question avec toutes leurs conséquences … mais aussi une volonté de se reconstruire et d’ouvrir un nouvel avenir.
Nous croyons qu’une nouvelle espérance peut naître.
Forts de cette conviction, nous osons nous adresser à vous pour vous proposer une écoute personnelle ou un cheminement de foi.
Notre groupe fait partie du Doyenné du Plateau de Herve.

André Vervier 0486 697 420 andre.vervier@skynet.be

Élise Bosch 087 33 70 97

Guy et Danielle Schyns-Roosen : 0475 855 825 – 0472 620 184
schyns.guy@skynet.be et dany.schyns@gmail.com

EVRAS : éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

Les jeunes ont un désir authentique et profond de réussir leur vie ; cela est vrai aussi d’un point de vue affectif.
« Pourquoi l’amour fait-il souffrir ? Quand je suis amoureuse, je crois toujours que c’est pour l’éternité… j’ai souvent été déçue… Peut-on croire à un couple qui dure ?»
« A quel âge « faut-il » avoir sa première relation sexuelle ? »
« Suis-je normal ? »
« Et si j’étais homosexuel ? » on constate qu’ils ont très tôt accès à de multiples informations mais le plus souvent ce sont de mauvaises informations : elles viennent des copains, d’internet… Il faut donc déconstruire un certain nombre d’idées et… construire afin que chaque adulte en devenir puisse se construire dans le respect des lois, de soi et des autres. Il faut les aider à réfléchir afin qu’ils puissent faire des choix éclairés et toujours respectueux d’eux-mêmes et des autres.
L’urgence est donc de leur donner dans le domaine de l’éducation relationnelle, affective et sexuelle des repères dès le plus jeune âge. Cela ne doit pas être le seul fait des parents ; une collaboration étroite de tous les acteurs éducatifs que rencontrent les jeunes est nécessaire afin qu’ils ne se brisent pas les ailes dans cette quête si difficile, mais ô combien précieuse, de l’amour.

CLES POUR AIMER

Au sein de notre service, « Clés pour aimer » propose des exposés, des pistes, des outils, des animations, abordant les thèmes de la vie de couple, la relation à l’autre, la tendresse, la sexualité et le pardon.
Des clés pour être à l’écoute des jeunes, les informer, les inciter à murir leurs choix de vie.
Ces animations sont adaptées dans le cadre scolaire, en paroisse, lors d’une retraite ou d’une formation.
Contacts : Suzanne Renier : 0498/78.67.85 ou Anne Van Linthout : 0474/34.44.13




LES 25+

Deux propositions pour que les jeunes adultes puissent se rencontrer, échanger, se mettre au service …
Tabga : participer au pèlerinage diocésain à Lourdes à la mi-août. Les adultes se mettent au service des moins valides et des malades.
Le WE traditionnel à Wavreumont propose un cheminement approprié pour répondre aux questions de jeunes chrétiens engagés, confrontés aux réalités de la vie familiale, sociale et professionnelle. Ouvert aux familles avec enfants.
Contact : Anne Van Linthout : 0474/34.44.13

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Edito mars 21

Il était une fois ….

Il était une fois une famille bienheureuse : papa, maman, des enfants, une maison avec jardin, une belle situation… Une belle énergie circulait entre eux. Chacun pouvait trouver en l’autre l’écoute, la confiance, l’amour dont il avait besoin pour s’épanouir telle une belle fleur au printemps !

Mais en est-il vraiment ainsi dans la réalité ? Ne nous voilons-nous pas la face … de temps en temps ?

Si des familles épanouies et sans histoire existent autour de nous, nombreuses sont les familles blessées, en crise, éclatées, recomposées ou monoparentales. Elles vivent des difficultés dans le silence, comme si c’était tabou, la souffrance !  Car les contes de notre enfance nous ont fait miroiter la famille idéale : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants !!

Soyons réalistes ! Les problèmes, exacerbés par la crise sanitaire actuelle, sont multiples : manque de dialogue, d’écoute, de confiance en soi ; individualisme grandissant ; longues journées de travail et/ou télétravail (avec des enfants !) ; problèmes éducatifs ; migrations forcées ; guerres ; corruption ; culture du « déchet » (on prend, on utilise, on jette) ; difficultés économiques toujours plus grandes, avenir de plus en plus incertain ; crise du logement ; violences intrafamiliales ; abus sexuels ; manque de perspectives ; addictions ; …

Conséquences ? Anxiété, stress, colère, agressivité, violence, isolement, solitude, dysfonctionnement familial, crise, divorce, séparation, …

Et Dieu, dans tout ça, que fait-il ? Il brille par son absence ? Comment ne pas douter ?

[…] « Ce regard sur la réalité de la situation des familles dans le monde d’aujourd’hui, [..] est un appel à réveiller « une créativité missionnaire » et à libérer « les énergies de l’espérance » (AL57) » (1)

Le Carême nous offre peut-être l’occasion de changer notre regard et d’envisager « l’aujourd’hui » autrement :

  • Par le jeûne : C’est, par exemple, diminuer l’attention portée à Internet, à la TV, aux réseaux sociaux, …c’est (ré)apprendre à faire silence, faire le vide en soi, reconnaître ce qui est bien pour soi-même, se faire confiance, … C’est favoriser la marche, le sport, la méditation, la lecture, la créativité, les activités artistiques, ….
  • Par le partage : c’est se décentrer de soi-même pour se tourner vers les autres : être plus à l’écoute de ses proches, prendre des nouvelles de ses voisins, amis, …c’est envoyer une carte, aider une personne isolée, (re)découvrir le plaisir d’être ensemble, jouer, cuisiner, parler,… en famille, en couple, …
  • Par la prière : c’est laisser plus de place à Dieu, à l’imprévu, à l’action de l’Esprit-Saint. C’est remercier, rendre grâce, demander du soutien, du discernement. C’est (se) pardonner, demander pardon… C’est reconnaître avec humilité nos faiblesses, nos fragilités, ….

De la « créativité missionnaire« , le pape en a eue ! A la suite de la pandémie, François a décrété une année « Famille Amoris Laetitia ». Elle débutera ce 19 mars, fête de Saint-Joseph. Il l’a désirée pour que, partout, la famille soit mise au centre de l’attention pastorale. Pour célébrer de multiples façons l’amour, la générosité, la solidarité et l’entraide qui s’y vivent au quotidien. Pour épauler et accompagner les familles fragilisées. Un programme dont nous sommes tous responsables et protagonistes !

Que la montée vers Pâques vous aide à vivre des résurrections quotidiennes, des transformations grâce à la puissance de Dieu ! Car rien n’est impossible pour Lui … à qui sait demander !

(1) p.52 dans « La joie de l’amour », édition présentée et annotée sous la direction du Service national Famille et Société, Conférence des évêques de France et da la faculté de théologie du Centre de Sèvres

Entraide & Fraternité : 60 ans !

Nous nous associons au Pape François et à notre Evêque pour féliciter Entraide & Fraternité et Vivre Ensemble pour leur soixante années d’existence. Cette année, durant le temps de Carême, nous sommes invités à réfléchir et à nous engager pour l’annulation de la dette des pays du Sud. Un simple geste qui ne coûte rien : signez la pétition et diffusez-la auprès de votre famille, vos amis, …. Ci-dessous, vous trouverez toutes les informations copiées-collées concernant la campagne 2021.

[…]La crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an est une crise sans précédent qui appelle des mesures exceptionnelles. Au sein d’Entraide et Fraternité, nous avons décidé – comme l’an passé – de vous proposer de vivre la campagne de Carême de partage en ligne
Plus que tout, nous souhaitons garder le lien avec vous et continuer à faire vivre ce moment de foi et de solidarité, particulièrement important. Un engagement encouragé par le pape François dans un message qu’il a adressé à notre association à l’occasion de notre 60ème anniversaire.
Cette année, Entraide et Fraternité marque les 60 ans de sa première campagne de Carême de partage, cette toute première campagne qui a vu le jour en 1961 pour répondre à une terrible famine dans la province du Kasaï, au Congo. Aujourd’hui, la faim tue toujours en RD Congo et les Congolais ont besoin d’un soutien plus que jamais renouvelé.
Encore plus qu’à l’accoutumée, notre engagement au service de la solidarité s’impose aujourd’hui comme une nécessité absolue. Nous avons besoin de vous pour donner à nos partenaires les moyens d’agir en faveur des plus vulnérables. 
Nous vous remercions de tous les efforts que vous déployez pour rassembler et faire vivre nos communautés chrétiennes, d’autant plus en cette période de crise. Un immense merci pour votre soutien et votre force de communication.
Axelle Fischer, secrétaire générale

Je télécharge le kit communication 

Comment nous aider à faire vivre notre campagne de Carême ?

Diffusez nos visuels 
Afin de faciliter la diffusion de notre message de campagne de Carême nous avons réalisé un « kit communication », que vous pourrez télécharger en cliquant sur le lien ci-dessus. Ce kit comprend : l’affiche de la campagne, les visuels pour les réseaux sociaux, un article de Mgr Delville ainsi qu’un article sur la campagne et l’appel à la générosité.
Vous pouvez partager ces visuels et articles sur votre site internet, auprès de votre listing de paroissiens et paroissiennes, sur vos réseaux sociaux.
Partagez également autour de vous notre site de campagne : careme.entraide.be

Partagez nos appels aux dons 
Il existe plusieurs manières de soutenir notre campagne de Carême de partage à distance : 
Faire un don en ligne :  entraide.be/don
Faire un don par virement : BE68 0000 0000 3434 – communication 6693
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“Aimer pour Vivre” sur RCF

Emission animée par notre service du 17 février 21

Le carême a commencé. Quel sens peut avoir ce temps de désert alors que depuis un an, nous vivons un isolement forcé qui mine le moral et sème le découragement ? Voici quelques pistes pour une conversion au courage et à la joie, même si …

Depuis un an, nous sommes privés de sorties, de relations sociales. Certaines personnes n’ont pas vu leurs enfants depuis des semaines. D’autres ont perdu leur emploi, leur entreprise. Beaucoup de jeunes dépriment, décrochent de leurs études… Les anciens se sentent abandonnés. Bref le tableau n’est pas très gai ! Il n’est pas illégitime de ressentir du découragement. Comment reconnaître le découragement ?
Le découragement, c’est se dire « à quoi bon ? »
C’est quand on croit que la vie devient impossible et que ça ne vaut pas la peine de continuer à se battre. On pourrait finir par ne plus se lever le matin, ne plus se laver, s’habiller et même s’intéresser à ce qui se passe autour de nous. Ce serait en quelque sorte abdiquer et croire que la vie est impossible.
Cette espèce de désolation peut même devenir spirituelle si je me mets à penser que Dieu qui m’a fait vivre, ne me donne pas les ressources pour vivre. Je peux en venir à accuser Dieu et les autres qui ne font pas ce qu’il faudrait au lieu de les voir comme de formidables aides.
Que faire avec ce découragement sinon le regarder bien en face… Reconnaître qu’il pèse lourd et que nous ne savons pas bien comment l’apprivoiser ? Et puis le mettre entre les mains du Seigneur en lui demandant tout simplement d’en prendre une part sur ses épaules. Cela changera peut-être notre regard sur les choses de la vie telles qu’elles nous apparaissent aujourd’hui.
S’enraciner dans le réalisme est un vrai ressort pour lutter contre le découragement et pour avancer. Oui, en nous défaisant de ce poids, nous pourrons scruter, contempler, mesurer, considérer ce que nous avons déjà reçu. Et quand on commence à regarder ce que l’on a reçu, même si c’est peu de chose, ça change la vie.
La confiance peut commencer à poindre le bout de son nez : on peut passer du découragement à la confiance.
Faire confiance, avoir la foi n’implique pas que l’on ait forcément sous les yeux les éléments du succès. Je m’explique : avoir la foi le dimanche de Pâques quand on rencontre Jésus ressuscité, c’est relativement facile – encore que ce n’est pas si simple. Mais avoir la foi le Vendredi saint, c’est beaucoup plus compliqué !
La foi, la confiance, nous appelle à croire que quand la mort est là (sous différentes formes), la vie et l’amour n’en sont pas détruits pour autant.
Nous avons peut-être oublié que la résurrection s’inscrit dans le tragique de la vie. Jésus a vécu dans sa chair la difficulté du chemin qui s’ouvrait devant lui. Pas de révolte pourtant, chez lui, il ne s’est pas dérobé, il n’a pas renoncé. Il savait que le chemin n’était pas facile… mais il a persévéré et il a appelé ses disciples à faire de même. C’est sans doute à cela que nous sommes appelés aussi aujourd’hui : à la persévérance.
On comprend bien derrière le mot la recherche d’un objectif, d’un but pas si facile à acquérir.
On connait la persévérance pour obtenir un bon résultat scolaire, une performance sportive, un gain financier… etc. Mais aussi, dans le contexte de la pandémie, on a appris la persévérance des soignants pour le bien des malades, pour leur vie.
Nous pouvons nous aussi, être des persévérants en nous appuyant sur les petites choses de la vie pour changer notre regard : voir ce que nous avons déjà, redécouvrir et se réjouir… La période que nous vivons et l’existence en général contient sa part de tragique, mais ce n’est pas pour cela qu’elle n’est pas orientée vers la vie avec la promesse que celle-ci, la vie, a toujours le dernier mot.
Voilà pourquoi nous pourrions commencer le chemin du Carême avec ces trois attitudes en tête : affronter le découragement, retrouver la confiance et persévérer.

Une gagnante dans « Aimer pour vivre » sur RCF

Elle est animée par notre service des Couples et des Familles, depuis la rentrée de septembre 2020. Chaque semaine, nous vous proposons un sujet soit en lien avec l’actualité (la journée contre les violences faites aux femmes,…)  ou bien en lien avec la période (ex : bien vivre en confinement ou Noël et ses traditions,…) ou bien des sujets tel que la prière en famille, les familles en transition, la vie amoureuse des trentenaires, le témoignage d’un couple ayant vécu un habitat solidaire à Liège. Paul Dewandre, au micro du Frère Cochinaux, propose des pistes très concrètes pour aider les couples à mieux se comprendre pour mieux s’entendre. Toutes nos émissions se retrouvent sur notre site.

Une question avait été posée lors de l’émission de Noël : qui est l’auteur de « li boûkète èmacralèye » ? La réponse est Georges Ista.
Bravo à Madame Pevée qui recevra le magnifique livre « Amoureux »  écrit par Hélène Delforge et illustré par Quentin Gréban, édité chez Mijade.

Si vous souhaitez nous faire un commentaire à propos de nos émissions ou si vous souhaitez que l’on parle d’un sujet en particulier, vous pouvez envoyer un mail à sdcfliege@gmail.com

Vivre les célébrations via les médias.

  • Prière du matin: 6h45 + 7h45
  • Chapelet: 20h00 (Lourdes)
  • Prière du soir: 20h30
  • Messes différentes selon les RCF

Capter RCF: dans toute la Belgique francophone 1RCF Belgique en DAB+, Bruxelles 107.6 FM, Liège 93.6 FM, Namur 105.6 FM, sur l’app RCF pour smartphone, ou en streaming sur www.rcf.be.


  • Messe : Lun-Sam 18h15 (Paris), dim 18h30 (Paris)
  • Office du milieu du jour : Lun-sam 12h (Paris)
  • Chapelet 15h30 (Lourdes)

Capter KTO : en streaming sur www.ktotv.com, sinon sur décodeur TV : Proximus : Canal 215, Voo : Canal 147, Telenet (FWB) : Canal 36, Orange : canal 98


  • Messe TV: dim 11h (Belgique ou France)
  • Messe Radio: dim 11h (Belgique)

Capter la RTBF : https://www.cathobel.be/messes/ en radio, sur la Première RTBF, en TV sur la Une ou la Deux RTBF – www.rtbf.be


Messe en direct de la Cathédrale tous les dimanches à 10 h

Messe quotidienne en streaming ICI

Troisième rapport de l’Eglise catholique de Belgique

L’Eglise catholique de Belgique publie ce mercredi 18 novembre 2020 son troisième rapport annuel. Comme les deux années antérieures, le rapport donne un aperçu de la présence de l’Église dans la société, du vaste réseau de mouvements d’inspiration catholique et chrétienne au service des personnes. 

Rapport de l’Eglise catholique de Belgique en PDF ICI ou à commander L’Eglise Catholique en Belgique 2020, éditions Licap – Halewijn, Rue Guimard 1 • 1040 Bruxelles – ISBN 978-94-6196-205-8 | 120 pages | 5,5 € ou chez Siloë

Prière de Noël

Si NOËL, c’est la Paix

Si Noël c’est la Paix, la Paix doit passer par nos mains.
Si Noël c’est la Lumière, Dieu la met dans nos cœurs pour la porter aux autres.
Si Noël c’est la Justice, nous devons en être les instruments.
Si Noël c’est l’Espérance, elle doit briller dans nos yeux.
Si Noël c’est la Joie, elle doit nous aider à comprendre la souffrance des autres.
Si Noël c’est la Liberté, elle doit nous porter au respect.
Si Noël c’est la Vérité, elle doit faire partie de notre vie.

Des jeunes Haïtiens

Edito – Fêter Noël « normalement » ???

Fêter Noël « normalement » ???

On ne pourra pas fêter Noël normalement, le virus a tout foutu en l’air ! Quelle catastrophe ! La fête n’aura pas lieu puisqu’on ne peut pas se réunir ! Le Père Noël ne viendra pas et il n’y aura même pas de messe de Minuit…

Sauf que…  il y a quand même quelqu’un qui vient… et c’est comme ça depuis plus de 2000 ans ! Nous serons peut-être orphelins du Père Noël et de ses marchés mais pas de Dieu-avec-nous, Emmanuel, Dieu qui s’approche, désarmé comme un bébé…

C’est ça, oui… et tu crois que ton prêchi-prêcha va nous consoler et nous suffire ? Dieu, un bébé ? Et il y a de quoi faire la fête avec ça ?

Ben ! une naissance tout de même, c’est du neuf, du « pas- encore-écrit », l’éternel recommencement, la vie qui est plus forte que tous les Hérode d’hier et d’aujourd’hui, c’est de l’espérance pour demain, c’est de la confiance, c’est la couche nuageuse qui se déchire…

Mon Dieu ! Quelle naïveté… tu fais pitié ! Et tu as l’air d’y croire en plus !

J’y crois, oui… et je vais te dire pourquoi… Pour le moment, un minuscule petit virus hirsute fait vaciller le monde en privant – au sens propre – ses habitants de souffle ; cette même petite saloperie sème la peur au point que tout s’arrête pour que notre mode de vie habituel n’envenime pas les choses. Quand certains ont l’impression que le fait de ne pas pouvoir faire chauffer leur carte de crédit signe à coup sûr la fin du monde, enfonçant du coup plus bas que terre ceux qui n’en ont pas, ou plus, ou qui n’en ont jamais eu… quand on en arrive à croire que si la dinde n’est pas fourrée, le champagne débouché et la bûche partagée, Noël n’est pas Noël !… Et bien je dis… vous avez raison ! Ce Noël-là, n’est pas Noël… et il ne l’a jamais été…  Par contre, quand je vois des gens exténués parce qu’ils se donnent à mille pour cent pour que le vilain hirsute ne gagne pas. Quand je vois les trésors d’ingéniosité et de créativité que certaines familles déploient pour que l’harmonie demeure sous leur toit. Quand je vois tous les petits gestes de solidarité dont sont capables des hommes, des femmes et des enfants qui à défaut d’en avoir le physique ont le mental des héros. Quand je vois tout ça, je me dis que Noël n’est pas encore là mais que l’Avent a commencé bien plus tôt que d’habitude cette année et que ça pourrait nous préparer un Noël inouï…

Tous ces gestes, ces paroles, ces actions dont nous sommes capables, sont le signe qu’il y a en nous bien plus fort, plus grand, plus beau que nos petites misères, nos petitesses et parfois nos grandes turpitudes. Ça s’appelle l’espérance, c’est un trésor à partager, à transmettre par sa vie dans toutes les circonstances… Et cet enfant dans la crèche, tout petit, fragile, à protéger… comme notre petit bout de foi … Il est cette espérance. Je l’appelle Dieu…

C’est ça Noël, l’essence même de l’espérance ! Qui dira qu’il n’a pas besoin d’espérance ?

Anne