Le mariage

« C’est une vraie vocation, comme le sont le sacerdoce et la vie religieuse. Deux chrétiens qui se marient ont reconnu dans leur histoire d’amour l’appel du Seigneur, la vocation à faire de deux, homme et femme, une seule chair, une seule vie. Et le Sacrement du mariage enveloppe cet amour avec la grâce de Dieu, il l’enracine en Dieu même. Avec ce don, avec la certitude de cet appel, on peut partir en sécurité, on n’a peur de rien, on peut tout affronter, ensemble. »
(Pape François répondant à des questions posées par jeunes sur le mariage)

Vous vous posez des questions sur le mariage ? VODEUS répond à quelques-unes par vidéos dans son dossier « De l’amour » ICI

Le CPM dans le diocèse de Liège

AGENDA DU CPM

Les Centres de préparation au mariage (CPM) sont un service d’Eglise en vue d’accompagner les futurs mariés vers la célébration religieuse de leur mariage et la constitution d’un couple et d’une famille selon l’Esprit de l’Evangile de Jésus-Christ

Dans le diocèse de Liège, le CPM fait partie du Service diocésain des Couples et des Familles (SDCF) lui-même attaché au Vicariat Chemins de foi et formations chrétiennes.

Le CPM offre aux couples qui demandent le mariage à l’Eglise, un lieu de rencontre où ils pourront prendre conscience du contenu humain et chrétien de leur engagement conjugal. Il accompagne les couples dans leur réflexion sur ce nouvel engagement et leur renseigne des mouvements ou des lieux existants qui pourront les aider dans leur cheminement de couple. Selon le doyenné, le CPM se vit en une ou deux soirées ou demi-journées et permet d’échanger avec d’autres couples , un couple « animateurs » et parfois un aumônier. C’est un temps pour se parler, s’écouter, se découvrir, s’interroger et accueillir l’autre dans ce qu’il a d’essentiel et de différent.

Pour toutes informations : contacter Anne Van Linthout 0474/34.44.13

L’équipe  vous propose un topo complet dans ce dossier. Vous y trouverez aussi différents articles comme les objectifs de la préparation au mariage à l’église, les 4 piliers du mariage, une bibliographie concernant le couple, l’amour, la famille, le mariage, des sites internet pour la préparation au mariage, pour après le mariage, ….

A écouter sur RCF :

Depuis de nombreuses années, l’équipe du CPM de Liège propose des sessions de préparation à un jour que beaucoup considèrent comme le plus beau de leur vie: le mariage. Henri Wittorski, un des anciens responsables à cette époque, témoigne de sa foi en l’Amour.
https://rcf.fr/actualite/societe/les-cpm-centre-de-preparation-au-mariage

Pour trouver l’agenda des WE et des rencontres proposées par différents sites (diocèse de Liège, en Wallonie, en France), vous vous invitons à  cliquer sur l’onglet  » Liens » de notre site.

Des livres ou revues vous sont proposés dans l’onglet « à lire »


Confinement et Préparation au mariage

Confinement oblige, toutes les préparations au mariage sont en stand-by pour le moment. Ce n’est pas une raison pour laisser les futurs mariés dans l’attente et le silence. Pourquoi ne pas leur proposer de mettre ce temps à profit en leur faisant parvenir le carnet élaboré par le CPM-France ? Il propose un cheminement à deux, au rythme du couple, en attendant de pouvoir se retrouver en groupe dès que ce sera possible.

Dans le livret, deux liens posent un souci :

Le carnet se trouve ici FNCPM – Livret d’accompagnement des futurs maries en temps de confinement

Grandir en couple

Le mariage ! Une histoire d’amour au cœur de laquelle résonne un appel de Dieu et la promesse que, dans le « oui » échangé par les époux, Il se donne pour porter avec eux toute l’histoire de leur union. Dans le mariage, notre Dieu appelle les conjoints à devenir pleinement humains, l’un par l’autre, au service des autres et de soi.

Le mariage est vraiment un acte de croissance humaine parce qu’il se fonde sur un dépassement de soi pour s’engager sans retour. C’est croire qu’à deux on peut être plus complet, plus unifié, vivre plus pleinement et, s’engager à se donner les moyens de réaliser ce  que l’on désire profondément. S’engager jour après jour, ici et maintenant, à aimer et à se laisser aimer. S’engager à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’autre soit heureux, pour que notre relation soit vivante, en étant conscients que la simple volonté ne garantit pas la réussite mais permet d’affronter les obstacles qui ne manqueront pas de jalonner la route.

C’est tout un programme ! C’est pourquoi il faut s’y préparer ! Et quand on se marie et qu’on fonde une famille, on prend la décision et l’engagement de continuer à prendre cette décision au fil des jours. L’amour est à remettre chaque jour sur le métier ! C’est pourquoi il ne faut pas se contenter de préparer au mariage. Encore faut-il accompagner les lendemains !

Vous trouverez ici ce qu’il faut savoir sur la préparation au mariage dans le diocèse de Liège, des propositions pour nourrir la relation de couple et le mariage tout au long de la vie conjugale, une boîte à outils destinée aux acteurs de la préparation au mariage et une liste de liens utiles pour aller plus loin dans la découverte et la réflexion.

WEEKEND de ressourcement

Vivre en famille un WE de ressourcement à Farnière !

La proposition émane de la famille salésienne active autour de Verviers. Elle revient chaque année en automne pour offrir aux familles participantes un séjour où temps de réflexion, d’animation, de jeu et de créativité sont savamment dosés pour que chaque adulte et enfant soient comblés.

Danielle Schyns, membre de l’équipe organisatrice nous en parle :

« Parler de notre WE n’est pas chose aisée, tant ce qui s’y vit relève à la fois du vécu personnel et de l’expérience familiale. Il est ouvert à tous, les familles étant prioritaires. A l’initiative de la Famille Salésienne, celle de Don Bosco, qui voulait aider tout un chacun à vivre sa foi en famille, le WE est toujours organisé et animé par des membres de cette fabuleuse fratrie (salésiens, salésiennes, coopérateurs, anciens élèves, amis…)

Créé en 2008, « Il était une Foi en Famille » débuta par les Semailles en janvier, pour faire un Tour des Fêtes en décembre. La Prière nous porte en 2009 et c’est tout naturellement que nous passons 3 années sur le Notre Père. Un passage par le Magnificat en 2011 nous conduit tout droit à vivre la Création, deux jours par an, jusqu’en 2016. Le Buisson Ardent nous illuminait en 2017 et nous voici bientôt prêts à vivre, cette année, une rencontre avec Saint Marc.

Notre WE débute le vendredi soir par un jeu de connaissance et une première mise en bouche sur le thème. Le samedi matin, en groupe d’âge, nous partons en animation pour approfondir ce thème. L’après-midi est consacré à une activité ludique et de réflexion en famille qui débouche sur une oeuvre familiale, par exemple : en 2012, nous avons tous réalisé notre planète du bonheur; en 2013 une arche d’alliance; en 2015 une barque où chacun avait sa place et en 2017, un luminaire après avoir revisité le buisson ardent. Pour clôturer la journée, rien de tel qu’un moment de convivialité tout en travaillant encore sur le thème à l’aide de défis, de jeux de collaboration, de saynètes, …

Le dimanche, après un nouveau temps en petites équipes, nous nous réunissons pour l’eucharistie de clôture où tout ce que nous avons réalisé durant le WE est amené en offrande au Seigneur et présenté à l’assemblée.
Nous nous sentons chaque fois plus forts pour retourner dans le monde et y témoigner de notre vécu familial. »

Faute de famille, l’homme, dans l’immense univers, tremble de froid.

(Citation de André Maurois ; Sentiments et coutumes, 1934)

famille

La famille est une Bonne Nouvelle pour le monde parce qu’elle est le lieu idéal et fondamental de la croissance en humanité de l’Homme. C’est au cœur de sa famille que l’enfant apprend les bases de ce qui fera de lui un adulte accompli : responsable, lucide, apte à donner et à susciter la confiance, acteur du monde où il vit, frère de l’humanité tout entière, unique mais uni à tous les autres afin que personne jamais ne reste personne.

C’est au sein de la famille que l’enfant apprend les mots essentiels : bonjour / au revoir, s’il vous plait / merci, pardon, je t’aime.

« Bonjour » pour accueillir, faire de la place, s’ouvrir aux autres…
« Au revoir » pour apprendre à quitter, aller voir plus loin, fort de tout ce qui a été semé, vécu et donné…
« S’il vous plait » pour se rendre compte que rien n’est dû, qu’il est bon d’avoir des manques, d’attendre et d’espérer de la bonne volonté des autres pour compléter ce qui nous fait défaut…
« Merci » pour faire de la gratitude un moteur de vie…
« Pardon » pour apprendre qu’on est tous interdépendants, incomplets, in-finis et qu’à ce titre on peut s’abîmer et abîmer les autres, qu’il est bon de le reconnaître afin de retisser les liens rompus sur des bases neuves…
« Je t’aime » pour exprimer l’élan qui nous pousse les uns vers les autres, fait naître des causes et des projets communs. « Je t’aime » parce que cela élargit et embellit la vie et que sans amour la vie n’a pas de sens.

Tous ces mots sont des cadeaux inestimables pour sentir et comprendre de quel amour nous sommes aimés par nos parents, nos proches et Dieu lui-même ; ce sont aussi des outils incontournables pour la construction du Royaume à laquelle Jésus nous invite à participer. Quelle joie quand on en fait l’apprentissage en famille ! Quelle chance pour la société et le monde quand ils sont ensuite utilisés pour la croissance et le bien de tous !

Oui, la famille est un lieu irremplaçable pour vivre l’Évangile au quotidien, vivre l’amour authentique tel que Jésus nous le donne. Ce n’est pas fantasmer d’affirmer que lorsque la famille se porte bien et remplit pleinement sa vocation, la société tout entière s’en porte mieux.

Selon Familiaris Consortio , la famille est la plus riche et la plus complète école d’humanité dans la mesure où l’on y vit la communion, la liberté et le sens des responsabilités. 1

Jean-Paul II ajoutait : « La famille est le centre et le cœur de la civilisation de l’amour. »2
Le Pape François renchérit : « Aujourd’hui la famille est méprisée, maltraitée, et ce qui nous est demandé, c’est de reconnaître combien il est beau, vrai et bon de former une famille, d’être une famille aujourd’hui ; combien c’est indispensable pour la vie du monde, pour l’avenir de l’humanité. » 3

1 Familiaris Consortio : les tâches de la famille chrétienne dans le monde d’aujourd’hui – n°21
2 Jean-Paul II, Lettre aux familles – n°13, 1994
3 Pape François aux cardinaux réunis en la Salle du Synode du Vatican le 20 février 2014.

Documents sur le synode des familles
1 Commentaires généraux sur la Relatio Synodi.pdf
2 Synthèse réponses.pdf
3 Les suggestions émises dans différents domaines.pdf

Année spéciale dédiée à Saint Joseph du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021

La « Grande marche de saint Joseph » traversera la France cet été. Toutes les infos.
Pour marquer l’année Saint-Joseph, un pèlerinage exceptionnel reliera cet été le Sacré-Cœur de Montmartre jusqu’au sanctuaire de Cotignac. Inspiré du M de Marie, il aura lieu du 7 juin au 15 août. Chacun est invité à s’y joindre même pour une journée.


Le 8 décembre 2020, le pape François a annoncée une année consacrée à Saint Joseph, le mari de Marie, le père de Jésus, le charpentier,… Mais pas que …
Le connait-on vraiment ? Lire la suite

Prière du Pape François à saint Joseph.

Salut, gardien du Rédempteur,
époux de la Vierge Marie.
À toi Dieu a confié son Fils ;
en toi Marie a remis sa confiance ;
avec toi le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph,
montre-toi aussi un père pour nous,
et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,
et défends-nous de tout mal. Amen.

Donné à Rome, Saint Jean de Latran, le 8 décembre, Solennité de l’Immaculée Conception de la B.V. Marie, de l’année 2020, la huitième de mon Pontificat.

Lettre du pape François aux époux : un encouragement à vivre intensément la vocation au mariage !

(26 décembre 21)

Chers époux du monde entier,

à l’occasion de l’Année “Famille Amoris laetitia”, je me tourne vers vous pour vous exprimer toute mon affection et ma proximité en ce moment très particulier que nous vivons. J’ai toujours pensé aux familles dans mes prières, mais plus encore pendant la pandémie qui a mis tout le monde à rude épreuve, surtout les plus vulnérables. Le moment que nous traversons me pousse à m’approcher avec humilité, affection et en accueillant chaque personne, chaque couple marié et chaque famille, dans les situations qui sont les vôtres.

Ce contexte particulier nous invite à vivre les paroles par lesquelles le Seigneur appela Abraham à quitter sa patrie et la maison de son père pour une terre inconnue qu’il lui a montrée (cf. Gn 12, 1). Nous aussi, nous avons vécu plus que jamais l’incertitude, la solitude, la perte d’êtres chers, et nous avons été poussés à sortir de nos sécurités, de nos « zones de confort » de nos façons de faire, de nos ambitions, pour nous soucier non seulement du bien de notre famille mais aussi de celui de la société, qui dépend également de nos comportements personnels.

Notre relation avec Dieu nous façonne, nous accompagne et nous met en mouvement en tant que personnes et nous aide en fin de compte à “quitter notre terre”, avec souvent une certaine crainte et même la peur de l’inconnu. Cependant nous savons, grâce à notre foi chrétienne, que nous ne sommes pas seuls car Dieu est en nous, avec nous et parmi nous : dans la famille, dans le quartier, sur le lieu de travail ou d’étude, dans la ville où nous vivons.

Comme Abraham, chaque époux quitte sa terre dès qu’il entend l’appel à l’amour conjugal et qu’il décide de se donner à l’autre sans réserve. De même, les fiançailles impliquent déjà de quitter sa terre, car elles supposent de parcourir ensemble le chemin qui mène au mariage. Les différentes situations de la vie, les jours qui passent, l’arrivée des enfants, le travail, les maladies, sont les circonstances dans lesquelles l’engagement pris l’un envers l’autre implique pour chacun le devoir d’abandonner ses inerties, ses certitudes, ses zones de confort, et de sortir vers la terre que Dieu promet : être deux dans le Christ, deux en un. Une seule vie, un seul “nous” dans la communion de l’amour avec Jésus, vivant et présent à chaque instant de votre existence. Dieu vous accompagne, il vous aime inconditionnellement. Vous n’êtes pas seuls !

Chers époux, sachez que vos enfants – surtout les plus jeunes – vous observent attentivement et cherchent en vous le témoignage d’un amour fort et crédible. « Comme il est important, pour les jeunes, de voir de leurs propres yeux l’amour du Christ vivant et présent dans l’amour des époux, qui témoignent à travers leur vie concrète que l’amour pour toujours est possible» ![1] Les enfants sont un cadeau, toujours. Ils changent l’histoire de la famille. Ils ont soif d’amour, de reconnaissance, d’estime et de confiance. La paternité et la maternité vous appellent à être géniteurs pour donner à vos enfants la joie de se découvrir enfants de Dieu, enfants d’un Père qui, dès le premier instant, les aime tendrement et les prend chaque jour par la main. Cette découverte peut donner à vos enfants la foi et la capacité de faire confiance à Dieu.

Bien sûr, élever des enfants n’est en rien facile. Mais n’oublions pas qu’ils nous éduquent aussi. Le premier environnement éducatif reste toujours la famille, à travers de petits gestes qui sont plus éloquents que les mots. Éduquer, c’est avant tout accompagner les processus de croissance, c’est être présent de multiples façons de telle sorte que les enfants puissent compter sur leurs parents à tout moment. L’éducateur est une personne qui “engendre” au sens spirituel, et surtout qui “se met en jeu” en entrant en relation. En tant que père et mère, il est important d’établir des relations avec vos enfants à partir d’une autorité acquise jour après jour. Ils ont besoin d’une sécurité qui les aide à avoir confiance en vous, en la beauté de votre vie, en la certitude de n’être jamais seuls, quoiqu’il arrive.

D’autre part, comme je l’ai déjà souligné, la conscience de l’identité et de la mission des laïcs dans l’Église et dans la société s’est accrue. Vous avez pour mission de transformer la société par votre présence dans le monde du travail et faire en sorte que les besoins des familles soient pris en compte. Les conjoints doivent aussi « primerear »[2] – prendre l’initiative – au sein de la communauté paroissiale et diocésaine avec leurs propositions et leur créativité, en recherchant la complémentarité des charismes et des vocations comme expression de la communion ecclésiale ; en particulier, la communion des « époux aux côtés des pasteurs, pour marcher avec d’autres familles, pour aider les plus faibles, pour annoncer que, même dans les difficultés, le Christ se rend présent ».[3]

C’est pourquoi je vous exhorte, chers époux, à participer à la vie de l’Église, en particulier à la pastorale familiale. En effet, « la coresponsabilité à l’égard de la mission appelle les époux et les ministres ordonnés, en particulier les évêques, à coopérer de façon féconde dans le soin et la sauvegarde des Églises domestiques ».[4] N’oubliez pas que la famille est « la cellule fondamentale de la société » (Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n. 66). Le mariage est vraiment un projet de construction de la « culture de la rencontre » (Enc. Fratelli tutti, n. 216). C’est pourquoi les familles sont appelées à jeter des ponts entre les générations pour transmettre les valeurs qui construisent l’humanité. Face aux défis actuels, une nouvelle créativité est nécessaire pour exprimer les valeurs qui nous constituent en tant que peuple dans nos sociétés et dans l’Église, le Peuple de Dieu.

La vocation au mariage est un appel à gouverner une barque instable – mais sûre, grâce à la réalité du sacrement – sur une mer parfois agitée. Combien de fois, comme les apôtres, avez-vous eu envie de dire, ou plutôt, de crier : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (Mc 4, 38). N’oublions pas qu’à travers le sacrement du mariage, Jésus est présent dans cette barque. Il prend soin de vous, il reste avec vous à tout moment, dans les hauts et les bas lorsque la barque est ballottée par les eaux. Dans un autre passage de l’Évangile, au milieu des difficultés, les disciples voient Jésus s’approcher dans la tempête et ils l’accueillent dans leur barque. Alors vous aussi, quand la tempête fait rage, laissez Jésus monter dans votre barque, car lorsqu’ « il monta avec eux, le vent tomba » (Mc 6, 51). Il est important que vous gardiez ensemble les yeux fixés sur Jésus. Ce n’est que de cette manière que vous aurez la paix, que vous surmonterez les conflits et que vous trouverez des solutions à bon nombre de vos problèmes. Ils ne disparaîtront pas pour autant, mais vous serez en mesure de les voir d’une autre manière.

Ce n’est qu’en vous abandonnant entre les mains du Seigneur que vous pourrez vivre ce qui semble impossible. Il s’agit de reconnaître votre fragilité et l’impuissance que vous ressentez face à des situations qui vous entourent, avec la certitude que la force du Christ se manifeste dans votre faiblesse (cf. 2 Co 12, 9). C’est au milieu d’une tempête que les apôtres ont pu découvrir la royauté et la divinité de Jésus et qu’ils ont appris à lui faire confiance.

À la lumière de ces passages bibliques, je voudrais profiter de l’occasion pour réfléchir à certaines difficultés et opportunités que les familles ont vécues en cette période de pandémie. Par exemple, le temps passé ensemble a été plus long, ce qui a été une occasion unique de cultiver le dialogue en famille. Bien sûr, cela a demandé un exercice particulier de patience. Il n’est pas facile d’être ensemble toute la journée quand on doit travailler, étudier, se divertir et se reposer dans la même maison. Ne vous laissez pas vaincre par la fatigue. Que la force de l’amour vous rende capable de vous concentrer plus sur l’autre – votre conjoint, vos enfants – que sur votre propre fatigue. Rappelez-vous ce que j’ai écrit dans Amoris laetitia, en reprenant l’hymne paulinien à la charité (cf. 1 Co 13, 1-13). Demandez ce don à la Sainte Famille avec insistance. Relisez cet éloge de la charité afin qu’il inspire vos décisions et vos actions (cf. Rm 8, 15 ; Ga 4, 6).

Ainsi vivre ensemble ne sera pas une pénitence mais au contraire un refuge au milieu des tempêtes. Que votre foyer soit un lieu d’accueil et de compréhension. Gardez dans votre cœur le conseil que j’ai donné aux époux avec ces trois mots : « S’il te plaît, merci, pardon ».[5] Et quand un conflit survient, « ne finissez jamais la journée sans faire la paix ».[6] N’ayez pas honte de vous agenouiller ensemble devant Jésus présent dans l’Eucharistie pour trouver un moment de paix, ainsi qu’un regard mutuel fait de tendresse et de bonté. Ou bien de prendre la main de l’autre, quand il est un peu en colère, pour lui faire un sourire complice. Faites éventuellement une courte prière, récitée ensemble à haute voix, le soir avant de vous endormir, avec Jésus présent au milieu de vous.

Cependant, pour certains couples, la cohabitation à laquelle ils ont été contraints pendant la quarantaine a été particulièrement difficile. Les problèmes qui existaient déjà se sont aggravés, générant des conflits qui sont souvent devenus insupportables. Beaucoup ont même connu la rupture de la relation qui traversait une crise qu’ils ne pouvaient ou ne savaient pas surmonter. Je tiens également à exprimer ma proximité et mon affection à ces personnes.

La rupture d’une relation conjugale crée beaucoup de souffrances car de nombreuses illusions s’évanouissent. La mésentente entraîne des discussions et des blessures qu’il n’est pas facile de guérir. Il n’est pas possible non plus d’épargner aux enfants la douleur de voir que leurs parents ne sont plus ensemble. Ne cessez pas, cependant, de chercher de l’aide pour que les conflits puissent être surmontés d’une manière ou d’une autre et ne causent encore plus de souffrance entre vous et à vos enfants. Le Seigneur Jésus, en sa miséricorde infinie, vous inspirera la juste manière d’avancer au milieu de toutes ces difficultés et afflictions. Ne cessez pas de l’invoquer et de chercher en lui un refuge, une lumière pour le chemin et, dans la communauté ecclésiale, « une maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 47).

N’oubliez pas que le pardon guérit toutes les blessures. Se pardonner mutuellement naît d’une décision intérieure qui mûrit dans la prière, dans la relation avec Dieu, comme un don qui découle de la grâce dont le Christ comble le couple lorsque les deux le laissent agir, lorsqu’ils se tournent vers lui. Le Christ “habite” votre mariage et attend que vous lui ouvriez votre cœur pour vous soutenir par la puissance de son amour, comme les disciples dans la barque. Notre amour humain est faible, il a besoin de la force de l’amour fidèle de Jésus. Avec lui vous pouvez vraiment construire une « maison sur le roc » (Mt 7, 24).

À ce propos, permettez-moi d’adresser un mot aux jeunes qui se préparent au mariage. Si avant la pandémie les fiancés peinaient à projeter un avenir parce qu’il était difficile de trouver un emploi stable, l’incertitude professionnelle est encore plus grande aujourd’hui. J’invite donc les fiancés à ne pas se décourager, à avoir le “courage créatif” qu’avait saint Joseph dont j’ai voulu honorer la mémoire en cette année qui lui a été consacrée. De même pour vous lorsqu’il s’agit d’affronter le chemin vers le mariage, faites toujours confiance à la Providence même si vous avez peu de moyens, car « ce sont parfois les difficultés qui tirent de nous des ressources que nous ne pensions même pas avoir » (Lett. ap. Patris corde, n. 5). N’hésitez pas à vous appuyer sur vos familles et vos amis, la communauté ecclésiale, la paroisse, pour vivre votre future vie conjugale et familiale en apprenant de ceux qui ont déjà parcouru le chemin que vous entamez.

Avant de conclure, je voudrais adresser un salut particulier aux grands-pères et aux grands-mères qui, pendant la période d’isolement, se sont trouvés dans l’impossibilité de voir leurs petits-enfants et d’être avec eux, et aux personnes âgées qui ont souffert encore plus fortement de la solitude. La famille ne peut pas se passer des grands-parents, ils sont la mémoire vivante de l’humanité, « cette mémoire peut aider à construire un monde plus humain et plus accueillant ».[7]

Que Saint Joseph inspire à toutes les familles le courage créatif qui est si nécessaire en ce changement d’époque où nous vivons, et que, dans votre vie conjugale, la Vierge accompagne la gestation de la “culture de la rencontre” si urgente pour surmonter les adversités et les conflits qui assombrissent notre époque. Les multiples défis ne peuvent pas voler la joie de ceux qui savent qu’ils marchent avec le Seigneur. Vivez intensément votre vocation. Ne laissez pas un regard triste assombrir vos visages. Votre conjoint a besoin de votre sourire. Vos enfants ont besoin de vos regards qui les encouragent. Les pasteurs et les autres familles ont besoin de votre présence et de votre joie : la joie qui vient du Seigneur !

Je vous salue avec affection, en vous exhortant à continuer à vivre la mission que Jésus nous a confiée, en persévérant dans la prière et « à la fraction du pain » (Ac 2, 42).

Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi, je le fais chaque jour pour vous.

Fraternellement,

FRANÇOIS

Rome, Saint Jean de Latran, 26 décembre 2021, Fête de la Sainte Famille.

_______________________

[1] Message vidéo aux participants du Forum « Amoris laetitia » (9 juin 2021).

2] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 24.

[3] Message vidéo aux participants du Forum « Amoris laetitia » (9 juin 2021).

[4] Ibid.

[5] Discours aux familles en pèlerinage à Rome en l’Année de la Foi (26 octobre 2013); cf. Exhort. ap. Amoris laetitia, n. 133.

6] Audience générale (13 mai 2015) ; cf. Exhort. ap. Amoris laetitia, n. 104.

[7] Message pour la 1ère Journée Mondiale des Grands-parents et des Personnes âgées (25 juillet 2021).

Édito d’Anne

« Je rêvais de restaurer la dignité de l’homme, là où son humanité a été asservie, anéantie… » C’est Magda Hollander-Lafon qui parle, cette vieille dame qui témoigne de ce qu’elle a vécu, vu et rencontré à Birkenau où elle était déportée.

Etonnant petit bout de femme de 95 ans qui a vécu l’horreur et proclame « Vive la vie ! »… parce qu’elle croit en l’humanité de l’homme, en cette force de vie qui transcende l’ombre.

Daniel LEAL / AFP


Pas facile de reprendre à son compte un tel optimisme en ces jours de guerre. La guerre chez nous, en Europe ? Mais non, on avait dit « plus jamais ça ! » On avait dit « Ils n’oseront pas ! » On avait dit, on avait dit mais on se contente souvent de bavarder, de critiquer l’un, de porter l’autre aux nues, d’analyser théoriquement, de s’étaler en conjectures, de rouler des mécaniques et bla bla bla… Et encore une fois, des enfants sur les routes, des familles disloquées, des immeubles détruits, toute une vie qu’on laisse derrière soi pour fuir la terreur et la fureur.

Et encore une fois, sans attendre de mots d’ordre ou autorisations « officielles » la solidarité qui se déploie, parce qu’on ne peut pas rester sans rien faire comme si cela ne nous concernait pas, comme si cela ne pouvait pas nous arriver aussi… c’est là que se niche l’espérance en l’humanité de l’homme, si fragile, si faible, mais forte aussi parce qu’indestructible, comme une lame de fond qui vient ronger les pieds d’argile de ceux qui se croient invincibles.

Nous n’avons qu’un devoir : continuer à croire en la vie ! Le dire, le manifester, le proclamer, l’écrire, le chanter mais surtout le vivre… Soigner la peur des enfants en ne leur cachant pas que nous sommes inquiets nous aussi, mais en leur disant également que la majorité des êtres humains désire vivre dans un monde en paix, et que certains se lèvent ou s’agenouillent en prière pour que cela se sache, et qu’ils peuvent être avec nous, de ceux-là… des hommes et des femmes de paix et d’espérance, témoins vigilants aujourd’hui, là où nous sommes parce que, comme le dit encore Magda Hollander-Lafon : « Demain dépend de chacun et de chacune de nous ! »

A l’entrée de ce carême 2022, quel autre choix aurions-nous ? Comment pourrions-nous être à l’image de Jésus crucifié-ressuscité si nous ne sommes pas résolument du côté de la solidarité, de la compassion, de l’espérance et de la paix… du côté de la vie envers et contre tout ?

ANNE

Le chêne et le roseau

Jean de La Fontaine

Le Chêne un jour dit au Roseau :
« Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.

– Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas.
Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. »

Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.

« Si vous voulez « réussir » dans la vie, n’hésitez pas à montrer vos failles ! »

Isotockphoto

Vous souvenez-vous du poème de Jean de La Fontaine « Le Chêne et le roseau » ? En réfléchissant au thème de cette news, je me suis souvenu de cette phrase, restée dans un coin de ma mémoire : le roseau plie mais ne rompt pas.

Ne sommes-nous pas trop souvent, à l’image de ce chêne à l’ego surdéveloppé, voulant tout contrôler, se montrer fort, sans faille, quitte à ne pas s’écouter, quitte à s’abrutir de travail, quitte à se donner à des addictions pour oublier, quitte à se détruire la santé mentale, physique ? Surtout ne pas montrer nos faiblesses, nos blessures, nos imperfections….. « Un garçon ne pleure pas !! » Nous l’avons tous entendue ou prononcée, cette phrase…

Serait-ce un souci éducationnel, culturel ?

Et pourtant…

Ecrivain, philosophe, sportif, entrepreneur, reine, parent, homme, femme, enfant, nous sommes tous confrontés, un jour ou l’autre, à nos failles, nos erreurs, nos échecs, nos imperfections ! Mais que nous apportent-ils ?

Gabriel Ringlet, dans son livre « Eloge de la fragilité » écrit cette phrase détonante : « Si vous voulez « réussir » dans la vie, n’hésitez pas à montrer vos failles ! Dieu lui-même est fragile, et c’est là sa grandeur ».

Comment est-ce possible ? Dieu fragile ?!

En effet, Dieu a désiré s’incarner en naissant pauvrement dans une étable, dans notre condition humaine. Il a même choisi de mourir de façon infâme sur le bois de la croix comme un vulgaire bandit.
Au cours de sa vie publique, Jésus a été très sensible à toute détresse humaine, à la de vie des plus faibles. En rejoignant l’homme dans sa fragilité, Dieu nous a montré la puissance de sa force d’amour envers nous.

Il existe tellement de formes de fragilités : un complexe, une dépression, un handicap, la perte d’un emploi, la mort d’un être cher, le harcèlement scolaire ou au travail, le manque de moyens, les difficultés financières, la violence conjugale ou intra-familiale, le vieillissement, le racisme,…

Reconnaissons-la. Soyons créatifs. Trouvons des solutions, de l’aide. Osons frapper aux bonnes portes. Faisons-nous confiance.
La fragilité pourrait nous donner la force pour traverser les difficultés de la vie.

Et la foi dans tout ça ? Que nous apporte-t-elle ? A chacun de trouver sa réponse. Pour ma part, demander humblement l’aide du Seigneur pour vivre ce que j’ai à vivre m’aide beaucoup.

Gabriel Ringlet dit, dans son interview avec Philippe Cochinaux sur Dominicains TV, avoir toujours terminé ses cours avec cette phrase : « N’ayez pas peur de votre fragilité. Elle sera une très grande force dans votre existence ! ».

Nombreux sont les articles, les émissions, les témoignages qui traitent de la fragilité. En voici quelques-uns ci-dessous. La liste n’est pas exhaustive… Ces derniers vous permettront peut-être de réfléchir, de méditer. Sans doute y aura-t-il un retournement, un changement de cap, une bulle d’oxygène, un nouveau souffle pour (re)trouver la VRAIE VIE qui est en chacun de vous !

  • Interview de Gabriel Ringlet par Philippe Cochinaux. Il y parle de son livre « Éloge de la fragilité ». « Le leitmotiv de ce livre étonnant qui invite à rencontrer Dieu au journal télévisé, dans un roman, une B.D., un poème ou un fait divers. Agnostiques, croyants ou non-croyants trouveront dans ces courts récits une approche nouvelle, très libre et personnelle des évangiles.
  • Académie Catholique de France : La fragilité est indissociable de la vie. Elle nous interpelle à tous les niveaux. La fragilité est inhérente à l’accueil d’une vie que l’on n’a pas programmée et que l’on ne contrôle pas et   cela nous fait peur. Pourtant, ne pas l’accueillir nous transforme en fossiles vivants. Nous partageons cette fragilité devant l’accueil de la vie avec Dieu. ICI
  • Dans le cadre de l' »Année Amoris Laetitia« , le Pape François, dans la 9e vidéo, nous parle de la fragilité des familles mise à rude épreuve partout dans le monde. « L’Église a le devoir de tendre la main à ceux qui souhaitent rester proches de Dieu, de les aider à transformer leurs échecs et leurs souffrances en occasions de cheminer vers la plénitude de l’Évangile. »
  • Ensemble prévenons la dépendance: un hôpital de jour pour personnes âgées fragiles. Le reportage vous décrit le parcours de personnes âgées fragiles.
  • De la fragilité humaine à la fragilité divine. À partir de la pensée du théologien protestant Paul Tillich, Élisabeth de Bourqueney nous livre une réflexion sur la fragilité humaine et la fragilité de Dieu. Le Dieu que nous célébrons à Noël est celui qui, au cœur de nos aliénations, nous donne le courage de surmonter l’absurde, l’angoisse, le non-être. ICI
  • Vodeus propose différents reportages :
    • la vie de Joseph Wresinski, créateur du mouvement ATD Quart-Monde, pour lutter contre la misère à partir de 1956.
    • Confessions sans filtres pour un hymne à la vie
    • « Corps fragile » proposé par « Vodeus », commence par ces paroles : « La vie m’a mis un moteur de Ferrari dans une carrosserie de 2 CV ». Ce sont les propos de Jean-Baptiste Hibon, psychosociologue, formateur et infirme moteur cérébral qui ouvre ce film.
  • Le témoignage poignant de la reine Paola, qui dans un reportage, nous livre avec beaucoup de sincérité ses difficultés de vie et de couple durant les années 70-80. Elle nous livre ses regrets mais aussi quelques conseils comme se donner le temps, pardonner, éprouver de la tendresse, aimer mieux ses enfants,… Et elle dit aussi cette phrase « Quand on accepte ce qu’on doit faire, on devient libre » ! Cfr article du Paris-Match, le reportage de Nicolas Delvaulx sur RTBF « Paola, côté jardin »
  • KTO : Pour se préparer au Carême, « La Foi prise au mot » vous propose une réflexion sur un thème très actuel : la fragilité (23-02-20). Régis Burnet reçoit deux invités : Marc Leboucher, éditeur et écrivain, et Corinne Lanoir, bibliste, professeur d’Ancien Testament à la faculté de théologie protestante de Paris.
  • Enterrement de Gaspard, fils aîné d’Anne-Dauphine Julliand, auteur de nombreux livres dont « Deux petits pas sur le sable mouillé ». Ecoutez ce mot d’accueil poignant des parents et le message plein d’espérance en dépit de la mort de leur 3e enfant.

« On ne voit bien qu’avec le cœur »

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. », nous dit le petit prince.

Comment aimer son conjoint, ses parents, ses enfants, ses amis, Dieu ?
Les aime-t-on tous de la même manière ?
Malheureusement il n’y a qu’un seul mot en français pour désigner cette action aux multiples dimensions…
AIMER ! Pas si simple…
Et il n’existe pas d’école pour apprendre à aimer. Alors, on se débrouille tant bien que mal…

FOCUS

Dans le Journal Dimanche n°3 (19 janvier 22), Angélique Tasiaux intitule son article « Vie conjugale – Mieux vaut des compliments que des reproches« . Elle y fait référence à Yvon Dallaire, psychologue canadien, qui « explore les ressorts des couples (plus ou moins) épanouis et partage des conseils à l’attention du grand public. » Vous y trouverez les bases pour une harmonie conjugale, les conseils pour négocier les blocages, … Lire la suite

Jacques Salomé, célèbre psychothérapeute français, nous explique dans de courtes vidéos, la différence entre l’amour et la relation, ainsi que les secrets et les pièges dans la relation.

De manière plus humoristique, la série « Tout le monde s’en fout » propose de courtes capsules sur différents thèmes. En voici deux : « Le couple » – « Je t’aime »

Les chanteurs, compositeurs, écrivains, poètes ne sont pas en reste ! Tous tentent de mettre leurs sentiments, leurs émotions en musique, en mots !
Natasha Saint Pier, Francis Cabrel, Jacques Brel, Musset, Victor Hugo,….

Vous trouverez ICI quelques phrases célèbres comme celle de Mère Térésa, le Dalaï Lama, Serge Gainsbourg….

La Bible, à travers les prophètes, les psaumes, les évangiles, ne parle que de cela : le dessein d’amour de Dieu pour les hommes. Les livres d’ Osée ou du Cantique des cantiques ne disent rien d’autre que cela : le Père nous aime d’un amour inconditionnel. Quoi que nous fassions, nous sommes pardonnés et aimés ! N’est-ce pas merveilleux ? En tant qu’adultes, enfants, parents et grands-parents, n’avons-nous pas aussi ce dessein-là avec nos proches ?

Dans l’évangile de Marc (8, 29-33), Jésus dit : « Voici le premier commandement : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe de lui répondre : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. « 

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