2e matinée de formation au CDF

Notre service des couples et des familles et celui de la catéchèse organisent deux matinées de formation, d’échange et de réflexion.
Cela s’adresse à tous.


Où ?
Espace Prémontrés, 40, rue des Prémontrés à Liège


Quand ?
(le samedi 26 mars 2022 : « Familles, terreau de la foi »)

le samedi 11 juin 2022 : « Les parents, partenaires de la catéchèse » 

formulaire d’inscription en ligne

Sant’Egidio : diverses activités !

24 décembre 2021 à 12:00h à 16h : Fête de Noël avec Kamiano à Liège pour les personnes défavorisées et isolées. Plus d’infos


25 décembre 2021 à 12h à 15h : Fête de Noël dans le quartier Saint-Léonard à Liège
pour les enfants qui fréquentent « l’école de la paix », ainsi que leur famille de différentes cultures et nationalités et des personnes seules du quartier. Plus d’infos


Lundi 27 décembre 2021, de 9h30 à 12h30 Fête dans le quartier Saint-Remacle à Verviers pour les sinistrés des inondations Plus d’infos


1er janvier 22  à 16h : journée mondiale de la Paix de l’Église – Marche de la Paix
Actuellement je n’ai pas la confirmation de l’activité – Consultez leur site « Agenda »

« Paix aux hommes de bonne volonté ! »

En réfléchissant à notre news du mois de décembre, cette partie de phrase tirée de l’évangile Luc (chapitre 2 verset 14), a commencé à occuper une bonne partie de mes réflexions du moment.
Qu’est-ce donc qu’un homme ou une femme de bonne volonté ?
A qui pourrais-je décerner ce « titre » ? De quelle personne du passé, ou contemporaine, pourrait-on dire qu’elle fait partie des « hommes de bonne volonté » ?

Je suis sûre qu’il y a quelques années, dans un groupe de catéchisme, on m’aurait dit : « Sœur Emmanuelle ! – Mère Térésa ! – François d’Assise ! » Dans les années 70, on aurait dit « Gandhi ! – Martin Luther King ! – Don Helder Camara ! » Et dans les années 80-90, on aurait sans doute ajouté « La Princesse Diana ! – Bob Geldof !… » Comme quoi, chaque époque a ses héros…

Est-ce que les fondateurs de l’Europe étaient des gens de bonne volonté ? Il faut reconnaître que l’intuition de Robert Schuman et Jean Monnet si peu de temps après la fin de la guerre de 39-45 était porteuse d’une grande espérance pour que le « plus jamais ça » devienne une réalité sur le continent européen.
« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. » Déclaration du 9 mai 1950 à lire in extenso.

Et aujourd’hui, ne voit-on pas se lever de jeunes, très jeunes gens parfois pour défendre la sauvegarde de la Terre (Greta Thunberg – Adeline Charlier…), ou le droit à l’accès à l’eau (Autumn Peltier…), pour s’opposer à une force aveugle (Ahed Tamimi, symbole de la résistance palestinienne…), pour la lutte contre les armes à feu (Emma Gonzalez, rescapée d’un fusillade en Floride…), pour la défense des droits des personnes de couleur (Marley Dias qui promeut la littérature mettant en scène des protagonistes féminins noirs…), pour que les filles aient les mêmes droits que les garçons (Malala Yousafzai, plus jeune prix Nobel de la Paix… » ? Et la liste n’est absolument pas exhaustive… D’autres visages, d’autres actions, d’autres noms ci dessous…

Assurément, des hommes et des femmes de bonne volonté…  et si jeunes ! « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ! » Corneille n’avait pas tort…

Tant mieux s’ils sont médiatisés, ils nous secouent si nous voulons bien leur accorder un peu de crédit, ils posent question, ils nous empêchent de ronronner en rond… Ils ne sont sans doute pas exempts de contradictions mais ils sont là et leur parole simple et directe nous atteint et nous fait réfléchir.

Au-delà de ces militants médiatisés, n’y-a-t-il pas autour de nous des anonymes, hommes et  femmes de bonne volonté dans la vie quotidienne ? Evidemment ! Toutes ces personnes qui, de manière naturelle ou choisie, pensent qu’elles ne sont pas le centre du monde et pourraient  terminer leur journée en se disant : « Peut-être qu’aujourd’hui, j’ai contribué à apporter un peu de beauté, de bonté et de bien autour de moi… »
Qu’est-ce qui les caractérise ? Sans aucun doute une aptitude à la gentillesse, vertu hautement suspecte dans notre monde compétitif et individualiste. La gentillesse ! « Le plus grand plaisir »  de l’être humain disait Marc-Aurèle.

« La gentillesse, si périlleuse parce qu’elle repose sur la sensibilité aux autres, sur une capacité à s’identifier à leurs plaisirs et à leurs souffrances. Se mettre à la place de l’autre peut-être très inconfortable. Mais les plaisirs que procure la gentillesse, comme tous les grands plaisirs humains, ont beau être périlleux par nature, ils sont parmi les choses les plus gratifiantes que nous possédions. » […] « Tout, dans notre système de valeurs actuel, fait qu’elle peut sembler parfois utile (autrement dit efficace) mais qu’elle est potentiellement superflue, qu’elle constitue un vestige d’une autre époque ou un élément d’un vocabulaire religieux. Pourtant, nous la désirons toujours, en sachant qu’elle crée la sorte d’intimité, la sorte d’implication avec l’autre dont nous avons à la fois peur et terriblement besoin. En sachant que c’est la gentillesse, à la base, qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue et que tout ce qui va à son encontre est un coup porté à nos espoirs. » Lire tout l’article

L’Avent commence… Soyons attentifs aux signes de gentillesse à donner et à recevoir, sans bruit, sans médiatisation, comme si cela coulait de source… comme si, à l’image des bergers de la crèche, c’était évident de contempler et de favoriser l’Amour quand il passe. Soyons comme eux des hommes, des femmes et des enfants de bonne volonté ! C’est la graine du Royaume qui commence à germer.

Quelques videos inspirantes :

Extraits d’évangile

Sir Nicholas Winton

Messages inspirants

La chaîne de la gentillesse

La philosophie de la gentillesse

Parole inattendue avec Christophe André

Anne

EVRAS ? Amour et sexualité, sujets tabous en Église ? 

Késako EVRAS ? À qui cela s’adresse-t-il ? Qu’est-ce que l’amour et la sexualité dans le couple, chez nos ados ou nos enfants ? Est-elle un sujet tabou en Église ? Comment éduquer nos enfants à vivre sainement leur sexualité ? Peut-on parler de tout avec nos enfants ? comment éduquer nos enfants à avoir des relations saines ? Comment parler d’amour à une personne porteuse de handicap ? Que nous dit le pape François dans Amoris Laetitia ?
Que de questions parfois sans réponse !! Alors en équipe, on a décidé de mettre les pieds dans le plat et d’en parler ! C’est la raison pour laquelle nous avons invité Catherine Jongen. Elle viendra nous donner quelques éléments de réponses.  Mais avant cette soirée du 23 novembre, on a sélectionné des outils, des sites pour satisfaire votre curiosité.

Dans Amoris Laetitia (n°150), le pape écrit : « Dieu lui-même a créé la sexualité qui est don merveilleux fait à ses créatures. […] Il poursuit en disant que  » Jean-Paul II répondait que l’être humain « est appelé à la pleine et mûre spontanéité des rapports », qui « est le fruit graduel du discernement des impulsions du propre cœur ». […] Un peu plus loin il ajoute que « l’érotisme le plus sain, même s’il est lié à une recherche de plaisir, suppose l’émerveillement et […] il peut humaniser les pulsions. Par conséquent, […] la dimension érotique de l’amour […] est comme un don de Dieu qui embellit la rencontre des époux. »

La sexualité est un don merveilleux de Dieu à ses créatures !
Le vivons-nous vraiment de cette manière ? Sommes-nous à l’aise pour en parler dans le couple ? En famille avec les enfants ? Comment en parler ?

Sur le net, on trouve un peu de tout et n’importe quoi !
Pour vous, nous avons fait une belle sélection. Ainsi vous découvrirez le site belge EVRAS et tous les autres sites concernés par cette thématique (plannings familiaux, Pipsa, CLPS, Inclusion ASBL, des formations, des outils pédagogiques, …). ICI 

Vous voulez en savoir plus ? Voici d’autres vidéos et sites qui expliquent comment mieux vivre la sexualité, l’amour. Cela s’adresse aussi bien aux couples qu’à des enfants ou des ados. Consultez aussi sur notre site  ICI

Edito – novembre 21

Parler d’amour, c’est le plus beau sujet du monde !

Il faut donc apprendre à aimer… et non, ça ne vient pas tout seul.

Une petite définition pour aider à saisir toute l’importance de l’apprentissage : « L’amour est une relation interpersonnelle privilégiée où on aime la personne pour tout ce qu’elle est. On l’aime aussi bien avec la partie pulsionnelle de son cerveau (le désir) qu’avec la partie rationnelle (le don).»[1]

Il faut apprendre parce qu’il faut du temps pour comprendre la différence entre l’amour et les pseudo-amours qu’on peut rencontrer, et reconnaître ce qu’on appelle « le don d’amour », c’est-à-dire un amour qui sera porteur d’un mouvement, d’une direction, d’un engagement.

Cela dit bien toute l’importance de l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) que chaque école, depuis 2013, doit inscrire dans son projet pédagogique.

Au SDCF, nous entendons les questions des jeunes et les inquiétudes de leurs parents et éducateurs. Elles dessinent la peur des filles et des garçons d’entrer en relation et de construire du solide qui pourrait durer toujours. Elles laissent entrevoir l’angoisse de se briser les ailes. Parce que l’amour n’est pas toujours romantique aujourd’hui à l’âge des cours des lycées ou des collèges… ce qui sous-entend toute la pression sur les ados pour être en couple, faire des expériences un peu trop tôt, l’accès aux images pornographiques trop facile qui faussent les relations, abîment tout et peuvent aller jusqu’à paralyser le désir.

Nous prenons ces questions au sérieux et souhaitons les travailler afin d’outiller celles et ceux qui côtoient les jeunes : parents, grands-parents, éducateurs, animateurs… C’est pourquoi la deuxième conférence que nous proposons cette année porte sur ce sujet : « Comment et quand parler d’amour aux enfants et aux jeunes ? »… Nous avons invité Catherine Jongen, sexologue, thérapeute de couples et éducatrice à la vie relationnelle, affective et sexuelle car nous voulons aller au-delà des paroles pratiques, mécaniques et hygiéniques pour apaiser les peurs et donner faim de relations vraies, épanouissantes, qui font grandir la vie.

Alors, rendez-vous le mardi 23 novembre prochain à 19:30 à l’Espace Prémontrés ? Nous serions heureuses de vous y retrouver pour parler d’Amour !

Anne

[1] Denis Sonet

EVRAS – OUTILS/VIDÉOS – 7 à 20 ans

“LE COURS D’UNE VIE ”

est une web-série pédagogique de courtes vidéos en accès libre sur internet, destinée aux enfants de 7 à 20 ans et à leurs parents. C’est un outil conçu par des éducateurs à la vie, conseillère conjugale et familiale, technicien d’intervention sociale et familiale et médecin des Associations Familiales Catholiques et avec la participation du CLER Amour et Famille. L’objectif est de permettre le dialogue sur l’amour et la sexualité avec les jeunes.

Saison 1 : Lucas et Léa – enfants de 7 à 11 ans

  • La rencontre : 3:37
  • Tu es née fille : 4:08
  • Tu es né garçon : 2:37
  • Etre un garçon, être une fille : 2:28
  • Comment on fait les bébés : 2:57
  • La grossesse : 4:06
  • Mon corps, c’est moi : 2:01

SAISON 2 : Hugo et Lucie  pour les ados de 12 à 15 ans  – (2016)

  1. I’m a poor lonesome ado : https://youtu.be/GSXQQtHsFDM?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  2. Mes potes et moi : https://youtu.be/QxjiusgafYo?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  3. La curiosité est un bon défaut … ou pas ! https://youtu.be/mcaPG0OPKL8?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  4. J’me comprends pas, j’te comprends https://youtu.be/2L_zxmIQTqo?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  5. Mon corps de rêve ! https://youtu.be/6sX34QSOeu8?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  6. Les parents, c’est bon, lâchez-moi ! https://youtu.be/fG1Y2afVQqw?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  7. Un jour mon prince viendra….https://youtu.be/BWawMTM5udU?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9

SAISON 3 : Manon, Alex et les autres – pour les jeunes de 16 à 20 ans (2017)

  1.  Je voyage en solitaire : https://youtu.be/DpuShQhf9Yc?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  2. Touché mais pas coulé : https://youtu.be/BFf1wZRB1L4?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  3. J’ai rendez-vous avec moi-même : https://youtu.be/aZKU8Q_BU9U?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  4. Désirs, désirs, désirs : https://youtu.be/tuipZZ8xU84?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  5. Nous dormirons ensemble : https://youtu.be/po6dqAaU-W4?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  6. Je ne perds rien pour attendre : https://youtu.be/rm_UZpZkLSo?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  7. Ecoute, quelqu’un t’appelle : https://youtu.be/gHPYGINa3vI?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R

Les essentiels de Jamy

QUE SE PASSE-T-IL A LA PUBERTÉ ?
La puberté, c’est ce passage où le corps se transforme, passant du stade d’enfant à celui d’adulte. Quels sont les changements grâce auxquels notre organisme acquiert la capacité à se reproduire ?

Des pas sur le sable

Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.

J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.

Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur.

Je l’ai donc interrogé :  » Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. « 

Et le Seigneur répondit :  » Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné,pas même une seule minute ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien,c’était moi qui te portais. (Ademar de Barros, poète brésilien)

Les « Grandissants »

Marion Muller-Collard sera présente ce jeudi 14 octobre 21 à 20h en la Collégiale Saint-Jean l’Évangéliste. Elle nous présentera son dernier livre « Les Grandissants » aux Editions Labor Et Fides. 
« Dans une relecture de la parabole du fils prodigue, Marion Muller-Colard explore, plus que son retour, le départ du fils cadet. Non seulement son départ, mais encore la nécessité de cette rupture qui le met au monde plus radicalement qu’une naissance.
De la confrontation entre le texte biblique et une analyse subversive de l’âge qualifié d’ingrat jaillissent des voies inédites de souveraineté. Un éloge de toutes nos adolescences, car il n’y a pas d’âge pour « ratifier sa naissance ».
« Cette existence qui a commencé par une vie reçue, qui se finira par une vie reprise, doit bien, un jour ou l’autre, être conquise. Ils fomentent une façon d’être autre chose qu’un débit. Ils fomentent un début. ».


Adresse du jour : Collégiale Saint Jean-l’Evangéliste, 32, place Xavier-Neujean, 4000 Liège. Entrée libre. Ouverture à partir de 19h30.

En partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, Siloë Liège, RCF Liège, CathoBel et Dominicains TV

« Burn out parental : l’éviter et s’en sortir »

Dans le cadre de l’année Famille Amoris Laetitia, notre service organise un cycle de conférences en 2021-2022.

Le jeudi 21 octobre à 20h, notre première invitée sera Isabelle Roskam, Docteure en Sciences Psychologiques, Professeure en psychologie du développement à l’Université de Louvain. Elle a co-écrit avec Moïra Mikolajczak, Docteure en Sciences Psychologiques, Professeure en psychologie médicale et de la santé à l’Université de Louvain, « Burn out parental : l’éviter et s’en sortir » aux Éditions Odile Jacob. Isabelle viendra expliquer ce qu’est le burn out parental, nous donner des pistes pour l’éviter et pour s’en sortir.

« Plusieurs études récentes menées par l’UCLouvain montrent que l’épuisement peut provenir du rôle parental et de la vie familiale. Appelé « burn-out parental », ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, toutes catégories sociales et économiques confondues.
Ce processus s’installe progressivement, de façon insidieuse. Les conséquences peuvent être importantes tant pour le parent (perte d’énergie, problèmes relationnels au sein du couple, problèmes de santé, addictions…) que pour le / les enfant(s) (négligences, violences verbales et physiques à leur égard). Sujet tabou, le parent souvent démuni ne reçoit pas toujours l’aide adéquate. »

Infos pratiques

Où ? Espace Prémontrés, 40, rue des Prémontrés, à Liège (Séminaire)

Quand ? jeudi 21 octobre à 20h

Coût ? 5€ à payer sur place

L’inscription est obligatoire  sur : sdcfliege@gmail.com (et non gmail.be comme sur l’affiche !! )  ou par téléphone 0474/34.44.13.

Pour en savoir un peu plus, voici l’adresse du site d’Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak https://www.burnoutparental.com/

Autre article à lire : Burn out parental ? Kesako ?

Burn out parental ? Kesako ?

Avant d’entamer ce sujet, je vous invite à visionner cette vidéo qui en dit long, très long sur le job des parents : « Être parent, un métier difficile. Entretien pour un travail presque impossible »

Vous reconnaissez-vous ?

Dans notre société où l’on vise toujours plus l’efficacité, la rentabilité, la rapidité, où l’on idéalise la parentalité, il n’est pas simple de jongler avec vie professionnelle et vie de famille, épanouissement professionnel et personnel. Il y a parfois une distanciation entre nos rêves et la réalité du quotidien.

« Plusieurs études récentes menées par l’UCLouvain montrent que l’épuisement peut provenir du rôle parental et de la vie familiale. Appelé « burn-out parental », ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, toutes catégories sociales et économiques confondues. Ce processus s’installe progressivement, de façon insidieuse. Les conséquences peuvent être importantes tant pour le parent (perte d’énergie, problèmes relationnels au sein du couple, problèmes de santé, addictions…) que pour le / les enfant(s) (négligences, violences verbales et physiques à leur égard). Sujet tabou, le parent souvent démuni ne reçoit pas toujours l’aide adéquate. » (Les Mutualités chrétiennes)
Ce phénomène progresse d’années en années et s’est accentué avec les confinements. C’est pourquoi il est intéressant de se pencher sur cette problématique.

Quels sont les symptômes à repérer ?

Un épuisement émotionnel et physique important (différent d’une fatigue qui se récupère après quelques bonnes nuits de sommeil), une lassitude dans les actes du quotidien, la tendance à agir en pilote automatique, une distanciation affective avec les enfants, l’envie de les envoyer sur une autre planète ou bien de tout quitter, le déni aussi parfois devant ses difficultés, la culpabilité de ne plus avoir l’impression d’être un bon parent alors que l’on rêvait de fonder une grande famille, le désir de s’isoler, …

Dans ces situations critiques, on peut observer la difficulté de la personne à exprimer ses besoins personnels, à s’octroyer du temps pour son bien-être. On constate souvent le manque de soutien concret ou d’écoute de la part du conjoint. Une autre caractéristique est un certain perfectionnisme comme vouloir être un parent parfait.

Quelles sont les solutions ?

Diverses solutions existent ! OUF !! ;)

Tout d’abord, prendre conscience qu’il y a quelque chose qui cloche dans son comportement avec les enfants. Ensuite oser parler de sa vulnérabilité à son conjoint, à son médecin traitant et accepter de se faire aider par un thérapeute ou un psychologue.

Prendre du temps pour soi, se donner du plaisir, partager des moments de qualité avec son enfant, en famille, en couple sont des clés pour éviter le burn out et s’en sortir.

Quelquefois il est nécessaire de se retirer de la famille pour se reposer, faire le point, prendre de la distance par rapport à ce que l’on vit.

Une autre piste est aussi de permettre au père de prendre sa place, nous dit Stéphanie Allenou dans cette vidéo (TEDxNantes).  Nombreuses sont les femmes qui ont tendance à vouloir prendre tout sur elles, sans permettre au conjoint de jouer son rôle de père. La maman n’est pas une « superwoman » !

Pépites à découvrir : conférence, sites, formations, livres.

  • Conférence « Burn out parental : l’éviter et s’en sortir » ce jeudi 21 octobre à 20h à l’Espace Prémontrés, à Liège avec Isabelle Roskam. cfr affiche
  • Le site « Burn out parental » d’Isabelle Roskam (et de Moïra Mikolajczak- voir ci-dessous son interview dans « La maison des maternelles »), notre conférencière de ce 21 octobre.
    Il s’adresse aussi bien à des parents qu’à des professionnels. « Vous y découvrirez des informations sur les symptômes du burnout parental, un test diagnostic scientifiquement validé, ainsi qu’un ensemble de pistes pour éviter ou sortir du burnout parental (conférences, livres, centres de consultations spécialisés, listes de professionnels formés sur le sujet). La vidéo proposée en début d’article« Être parent, un métier difficile. Entretien pour un travail presque impossible » vient de leur site.
  • À écouter : « La maison des maternelles » : Burn out parental : comment s’en sortir ?Invitée : Moïra Mikolajczak
  • Les mutualités chrétiennes en partenariat avec l’UCLouvain proposent
  • Un talk organisé par TEDxNantes avec Stéphanie Allenou. Découvrez aussi son site « « L’îlot familles » créé en 2010 pour soutenir la parentalité (solutions, pistes, forum pour les parents épuisés,…)
  • Quelques livres : possibilité d’acheter ce livre avant la conférence ‘Le burn-out parental: l’éviter et s’en sortir ‘ au prix de 20,80€