17 mai : journée mondiale de la lutte contre l’homophobie et de la transphobie.

Cette date symbolique est très importante pour les personnes homosexuelles ! En effet, le 17 mai 1990, l’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

A cette occasion, RTBF-La Trois présente son documentaire « Rien à guérir – récits de thérapies de conversion » ce lundi 13 mai à 20h40.

C’est en 2003 que la « Fondation Émergence » (Québec) crée la première journée nationale contre l’homophobie. Depuis d’autres organismes ont repris cette journée et elle est maintenant célébrée dans de nombreux pays dont la Belgique. Le 17 mai est donc une journée de sensibilisation et de prévention pour agir contre la violence sous toutes ses formes et en tous lieux (physique, psychologique, sexuelle, médicale, sociale, institutionnelle…) envers l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

Diverses associations ont été depuis lors créées en vue de promouvoir l’égalité des chances, de favoriser la visibilité et l’épanouissement des personnes LGBTQI+, notamment sur le plan physique, psychologique, social et culturel ; de défendre les droits humains et lutter contre les discriminations des LGBTQI+ ; d’attirer l’attention sur les violences qu’ils subissent. Elles proposent des outils de sensibilisation, diverses activités.

Des associations chrétiennes viennent aussi en aide en Wallonie, à Bruxelles, en France (parfois avec des antennes belges) et au Québec.  Elles proposent des outils, diverses activités, des espaces de paroles,….

Ci-dessous, vous trouverez une liste non exhaustive d’associations qui visent à l’inclusion des LGBTQIA+, des outils et un lexique :

Associations chrétiennes belges ou ayant une antenne en Belgique ou pas
Associations laïques en Wallonie et Bruxelles

Communiqué du diocèse de Liège et de son Service des Couples et des Familles

Quelle ne fut pas la tristesse d’un enfant de découvrir, ce mardi 4 octobre, la photo où il figure avec ses parents taguée et dégradée, alors qu’elle était exposée au public dans la cathédrale de Liège? L’enfant est resté choqué et désolé. Comment cela s’est-il produit? Il se fait que, ce mardi, l’exposition « Famille aux mille visages», organisée par le Service Diocésain des Couples et des Familles de Liège, a été vandalisée. Deux photos représentant deux familles homoparentales ont été taguées. Au nom de l’évêché de Liège et de son évêque, Monseigneur Jean-Pierre Delville, je tiens à dire que nous ne cautionnons en aucune façon cet acte homophobe. Ce qui nous habite en premier, c’est de la sollicitude pour cet enfant blessé et ses parents. Nous sommes tristes également parce que toutes ces familles nous ont fait confiance, qu’elles ont compris ce que nous voulions montrer et qu’elles étaient fières de participer au projet. Familles ordinaires, mono-parentales, homo-parentales, recomposées, mixtes, en attente d’un enfant, liées par le mariage ou pas… leur dénominateur commun, c’est qu’elles sont toutes, d’abord et avant tout, autant d’histoires d’amour ! Et cela devrait suffire à nous réjouir ! Certains ne seront peut-être pas à l’aise avec toutes ces figures de familles, regretteront le temps où les choses étaient prétendument plus claires, nettes et précises… certains pourraient être effrayés par ce qui leur semble aller à l’encontre du projet de Dieu pour l’Homme. Mais nous n’acceptons pas que cela s’exprime avec violence et nous ne voulons pas cautionner ces gestes destructeurs. Chaque fois qu’il y a stigmatisation, ostracisation, rejet, ou dénigrement d’un être humain par un autre, ce sont tous les êtres humains qui sont touchés et abîmés. En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas laisser faire cela. Ce serait un contre-témoignage. C’est pourquoi, nous tenons à demander pardon aux deux familles touchées par cette dégradation pour les avoir exposées, sans le vouloir, à cette violence et nous condamnons totalement cet acte de malveillance. Les deux photos seront bien évidemment replacées dans l’exposition dès qu’elles auront été ré-imprimées.

Anne Van Linthout-Locht Responsable du Service Diocésain des Couples et des Familles