« Si vous voulez « réussir » dans la vie, n’hésitez pas à montrer vos failles ! »

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Vous souvenez-vous du poème de Jean de La Fontaine « Le Chêne et le roseau » ? En réfléchissant au thème de cette news, je me suis souvenu de cette phrase, restée dans un coin de ma mémoire : le roseau plie mais ne rompt pas.

Ne sommes-nous pas trop souvent, à l’image de ce chêne à l’ego surdéveloppé, voulant tout contrôler, se montrer fort, sans faille, quitte à ne pas s’écouter, quitte à s’abrutir de travail, quitte à se donner à des addictions pour oublier, quitte à se détruire la santé mentale, physique ? Surtout ne pas montrer nos faiblesses, nos blessures, nos imperfections….. « Un garçon ne pleure pas !! » Nous l’avons tous entendue ou prononcée, cette phrase…

Serait-ce un souci éducationnel, culturel ?

Et pourtant…

Ecrivain, philosophe, sportif, entrepreneur, reine, parent, homme, femme, enfant, nous sommes tous confrontés, un jour ou l’autre, à nos failles, nos erreurs, nos échecs, nos imperfections ! Mais que nous apportent-ils ?

Gabriel Ringlet, dans son livre « Eloge de la fragilité » écrit cette phrase détonante : « Si vous voulez « réussir » dans la vie, n’hésitez pas à montrer vos failles ! Dieu lui-même est fragile, et c’est là sa grandeur ».

Comment est-ce possible ? Dieu fragile ?!

En effet, Dieu a désiré s’incarner en naissant pauvrement dans une étable, dans notre condition humaine. Il a même choisi de mourir de façon infâme sur le bois de la croix comme un vulgaire bandit.
Au cours de sa vie publique, Jésus a été très sensible à toute détresse humaine, à la de vie des plus faibles. En rejoignant l’homme dans sa fragilité, Dieu nous a montré la puissance de sa force d’amour envers nous.

Il existe tellement de formes de fragilités : un complexe, une dépression, un handicap, la perte d’un emploi, la mort d’un être cher, le harcèlement scolaire ou au travail, le manque de moyens, les difficultés financières, la violence conjugale ou intra-familiale, le vieillissement, le racisme,…

Reconnaissons-la. Soyons créatifs. Trouvons des solutions, de l’aide. Osons frapper aux bonnes portes. Faisons-nous confiance.
La fragilité pourrait nous donner la force pour traverser les difficultés de la vie.

Et la foi dans tout ça ? Que nous apporte-t-elle ? A chacun de trouver sa réponse. Pour ma part, demander humblement l’aide du Seigneur pour vivre ce que j’ai à vivre m’aide beaucoup.

Gabriel Ringlet dit, dans son interview avec Philippe Cochinaux sur Dominicains TV, avoir toujours terminé ses cours avec cette phrase : « N’ayez pas peur de votre fragilité. Elle sera une très grande force dans votre existence ! ».

Nombreux sont les articles, les émissions, les témoignages qui traitent de la fragilité. En voici quelques-uns ci-dessous. La liste n’est pas exhaustive… Ces derniers vous permettront peut-être de réfléchir, de méditer. Sans doute y aura-t-il un retournement, un changement de cap, une bulle d’oxygène, un nouveau souffle pour (re)trouver la VRAIE VIE qui est en chacun de vous !

  • Interview de Gabriel Ringlet par Philippe Cochinaux. Il y parle de son livre « Éloge de la fragilité ». « Le leitmotiv de ce livre étonnant qui invite à rencontrer Dieu au journal télévisé, dans un roman, une B.D., un poème ou un fait divers. Agnostiques, croyants ou non-croyants trouveront dans ces courts récits une approche nouvelle, très libre et personnelle des évangiles.
  • Académie Catholique de France : La fragilité est indissociable de la vie. Elle nous interpelle à tous les niveaux. La fragilité est inhérente à l’accueil d’une vie que l’on n’a pas programmée et que l’on ne contrôle pas et   cela nous fait peur. Pourtant, ne pas l’accueillir nous transforme en fossiles vivants. Nous partageons cette fragilité devant l’accueil de la vie avec Dieu. ICI
  • Dans le cadre de l' »Année Amoris Laetitia« , le Pape François, dans la 9e vidéo, nous parle de la fragilité des familles mise à rude épreuve partout dans le monde. « L’Église a le devoir de tendre la main à ceux qui souhaitent rester proches de Dieu, de les aider à transformer leurs échecs et leurs souffrances en occasions de cheminer vers la plénitude de l’Évangile. »
  • Ensemble prévenons la dépendance: un hôpital de jour pour personnes âgées fragiles. Le reportage vous décrit le parcours de personnes âgées fragiles.
  • De la fragilité humaine à la fragilité divine. À partir de la pensée du théologien protestant Paul Tillich, Élisabeth de Bourqueney nous livre une réflexion sur la fragilité humaine et la fragilité de Dieu. Le Dieu que nous célébrons à Noël est celui qui, au cœur de nos aliénations, nous donne le courage de surmonter l’absurde, l’angoisse, le non-être. ICI
  • Vodeus propose différents reportages :
    • la vie de Joseph Wresinski, créateur du mouvement ATD Quart-Monde, pour lutter contre la misère à partir de 1956.
    • Confessions sans filtres pour un hymne à la vie
    • « Corps fragile » proposé par « Vodeus », commence par ces paroles : « La vie m’a mis un moteur de Ferrari dans une carrosserie de 2 CV ». Ce sont les propos de Jean-Baptiste Hibon, psychosociologue, formateur et infirme moteur cérébral qui ouvre ce film.
  • Le témoignage poignant de la reine Paola, qui dans un reportage, nous livre avec beaucoup de sincérité ses difficultés de vie et de couple durant les années 70-80. Elle nous livre ses regrets mais aussi quelques conseils comme se donner le temps, pardonner, éprouver de la tendresse, aimer mieux ses enfants,… Et elle dit aussi cette phrase « Quand on accepte ce qu’on doit faire, on devient libre » ! Cfr article du Paris-Match, le reportage de Nicolas Delvaulx sur RTBF « Paola, côté jardin »
  • KTO : Pour se préparer au Carême, « La Foi prise au mot » vous propose une réflexion sur un thème très actuel : la fragilité (23-02-20). Régis Burnet reçoit deux invités : Marc Leboucher, éditeur et écrivain, et Corinne Lanoir, bibliste, professeur d’Ancien Testament à la faculté de théologie protestante de Paris.
  • Enterrement de Gaspard, fils aîné d’Anne-Dauphine Julliand, auteur de nombreux livres dont « Deux petits pas sur le sable mouillé ». Ecoutez ce mot d’accueil poignant des parents et le message plein d’espérance en dépit de la mort de leur 3e enfant.

« On ne voit bien qu’avec le cœur »

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. », nous dit le petit prince.

Comment aimer son conjoint, ses parents, ses enfants, ses amis, Dieu ?
Les aime-t-on tous de la même manière ?
Malheureusement il n’y a qu’un seul mot en français pour désigner cette action aux multiples dimensions…
AIMER ! Pas si simple…
Et il n’existe pas d’école pour apprendre à aimer. Alors, on se débrouille tant bien que mal…

FOCUS

Dans le Journal Dimanche n°3 (19 janvier 22), Angélique Tasiaux intitule son article « Vie conjugale – Mieux vaut des compliments que des reproches« . Elle y fait référence à Yvon Dallaire, psychologue canadien, qui « explore les ressorts des couples (plus ou moins) épanouis et partage des conseils à l’attention du grand public. » Vous y trouverez les bases pour une harmonie conjugale, les conseils pour négocier les blocages, … Lire la suite

Jacques Salomé, célèbre psychothérapeute français, nous explique dans de courtes vidéos, la différence entre l’amour et la relation, ainsi que les secrets et les pièges dans la relation.

De manière plus humoristique, la série « Tout le monde s’en fout » propose de courtes capsules sur différents thèmes. En voici deux : « Le couple » – « Je t’aime »

Les chanteurs, compositeurs, écrivains, poètes ne sont pas en reste ! Tous tentent de mettre leurs sentiments, leurs émotions en musique, en mots !
Natasha Saint Pier, Francis Cabrel, Jacques Brel, Musset, Victor Hugo,….

Vous trouverez ICI quelques phrases célèbres comme celle de Mère Térésa, le Dalaï Lama, Serge Gainsbourg….

La Bible, à travers les prophètes, les psaumes, les évangiles, ne parle que de cela : le dessein d’amour de Dieu pour les hommes. Les livres d’ Osée ou du Cantique des cantiques ne disent rien d’autre que cela : le Père nous aime d’un amour inconditionnel. Quoi que nous fassions, nous sommes pardonnés et aimés ! N’est-ce pas merveilleux ? En tant qu’adultes, enfants, parents et grands-parents, n’avons-nous pas aussi ce dessein-là avec nos proches ?

Dans l’évangile de Marc (8, 29-33), Jésus dit : « Voici le premier commandement : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe de lui répondre : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. « 

Pour compléter ce dossier, (re)découvrez la newsletter de février 2021, les boîtes à outils ICI et ICI, les livres à découvrir

VIE CONJUGALE

Article d’Angélique Tasiaux – Journal Dimanche n°3 -2022

Mieux vaut des compliments que des reproches

Fort d’une longue expérience et de multiples ouvrages sur le sujet, le psychologue canadien Yvon Dallaire explore les ressorts des couples (plus ou moins) épanouis et partage des conseils à l’attention du grand public.

Les couples heureux ne sont pas nombreux, constate, d’emblée, Yvon Dallaire. Pour preuve, de plus en plus de thérapeutes se sont engagés dans leur accompagnement. Ce phénomène de soutien n’est pas neuf ni réservé à un pays ou à un continent. Canada et Belgique connaissent le même type de phénomène. « Un couple heureux, c’est un projet pour réaliser des projets« , estime le psychologue canadien, qui n’hésite pas à étayer son discours de multiples listes de trucs et astuces, facilement mémorisables, dans un esprit d’efficacité typique des Américains du nord!

Un théâtre de crises

« L’amour se construit au fur et à mesure que le couple négocie à double gagnant. Celui-ci est le creuset de beaucoup de problèmes insolubles« , estime Yvon Dallaire. Malgré tout, « un couple heureux connaît aussi des confrontations« . Si le couple est le théâtre de crises, la manière dont celles-ci sont appréhendées a une incidence directe sur le coefficient de satisfaction des deux personnes concernées! « 80% des couples ne dépassent jamais la lutte pour le pouvoir« , estime-t-il, invitant à trouver une troisième piste qui permette le déploiement d’une culture conjugale.
L’un des paradoxes, qui mène à des conflits sous-jacents et les alimente, tient à un tiraillement entre fusion et autonomie, deux comportements qui se trouvent aux antipodes. « Plus tu me poursuis, plus je te fuis!« , cite le psychologue canadien, qui distingue quatre dimensions dans la vie. Sans qu’il y ait ordre de primauté, la première concerne la vie professionnelle, la seconde celle avec le partenaire, la troisième le côté privé et la dernière celle de parent, tandis que « la dimension spirituelle recouvre l’ensemble« . Pour atteindre une forme d’épanouissement, ces quatre zones doivent être déployées de manière équitable; l’équilibre conférant une forme de bonheur. « Un couple est supposé formé de deux personnes autonomes. Chez les couples malheureux, il y a un déséquilibre« , observe le psychologue, qui compare, de manière visuelle, le cas d’un échiquier qui serait joué avec des pions blancs et noirs ou celui d’un damier avec des pièces d’échec. Cafouillage garanti, bien entendu! Il importe toutefois de « ne pas se laisser envahir par les émotions de l’autre« , tout comme il est nécessaire de « ne pas laisser les émotions prendre le dessus sur la raison« . Pour rappel, ces émotions sont au nombre de six: la joie, la peur, la surprise, la colère, le mépris et la tristesse. « Elles sont la réaction à un besoin satisfait ou frustré. »

Les mythes de la communication

Malgré une grande recherche d’égalité, Yvon Dallaire observe que, « même quand l’amour et la bonne foi ne font pas défaut, les femmes donnent des conseils non sollicités, tandis que les hommes achètent la paix par le silence. La diabolisation des différences crée des escalades. » Canadien, le psychologue l’incarne aussi dans son recours à des expressions (délicieusement) typiques, comme « le mémérage », ces temps d’échanges dans la communication entre femmes, où elles s’offrent de la compassion. Dans la vie conjugale aussi, l’effet bénéfique des compliments prime sur celui des reproches, qui déplorent un comportement, ou des critiques, perçues davantage comme « une attaque » personnelle. « Ce n’est pas le tu qui tue la communication, c’est ce qui suit le tu! » En définitive, « le biscuit fonctionne mieux que le bâton! » Et puis, « chaque couple possède une histoire et un mythe fondateur. Et des projets à court ou à moyen terme, voire de retraite. » Alors, explorez-les!
Angélique TASIAUX

La conférence « Qui sont ces couples heureux? » était organisée en ligne par Parents-Thèses, un espace de conférences et de formations consacré à l’éducation et à la connaissance de soi. Infos: http://www.parents-theses.be

TEMOIGNAGE
Le partage avant tout
Mariée depuis 23 ans, Nancy confie les clefs de son bonheur:
« Nous parlons beaucoup. Quand arrive un imprévu, nous pesons le pour le contre, ensemble. Nous nous complétons et nous nous rassurons l’un l’autre. Je suis vite inquiète, lui posé. C’est la force tranquille! » Elle avoue être fière de son couple et transmettre, l’air de rien, un modèle accompli à ses deux filles. « Nous avons confiance en l’autre. Il a sa bulle d’air avec le tennis de table. » Et le jour où ils seront pensionnés, ils rêvent de partir à deux en mobilhome, à travers la France.
✐ A. T.

LES SEPT BASES POUR L’HARMONIE CONJUGALE

1. Le sens des responsabilités
2. Vivre seul et heureux
3. Trouver un partenaire approprié
4. L’intelligence émotionnelle conjugale
5. La connaissance des différences homme-femme
6. L’art de la négociation
7. Les habilités relationnelles (empathie, assertion, ouverture à autrui, positivisme)

TROIS CLEFS DES COUPLES HEUREUX

1.Les partenaires passent 4 à 5h ensemble, par semaine
2. Les conjoints sont exigeants face à leur mariage
3. Les conjoints ne croient pas à la critique constructive

SIX CONSEILS POUR NÉGOCIER LES BLOCAGES

1. Etablir une entente financière
2. S’entendre sur les principes éducatifs
3. Se protéger des belles-familles
4. Créer un havre de paix à la maison
5. Travailler en équipe
6. Se donner des rendez-vous galants

LES SUJETS HYPER SENSIBLES

1. L’argent
2. L’éducation des enfants
3. Les belles-familles
4. Les tâches ménagères (sous-estimées et surestimées)
5. La vie privée/la vie professionnelle
6. La sexualité

2e matinée de formation au CDF

Notre service des couples et des familles et celui de la catéchèse organisent deux matinées de formation, d’échange et de réflexion.
Cela s’adresse à tous.


Où ?
Espace Prémontrés, 40, rue des Prémontrés à Liège


Quand ?
(le samedi 26 mars 2022 : « Familles, terreau de la foi »)

le samedi 11 juin 2022 : « Les parents, partenaires de la catéchèse » 

formulaire d’inscription en ligne

« Paix aux hommes de bonne volonté ! »

En réfléchissant à notre news du mois de décembre, cette partie de phrase tirée de l’évangile Luc (chapitre 2 verset 14), a commencé à occuper une bonne partie de mes réflexions du moment.
Qu’est-ce donc qu’un homme ou une femme de bonne volonté ?
A qui pourrais-je décerner ce « titre » ? De quelle personne du passé, ou contemporaine, pourrait-on dire qu’elle fait partie des « hommes de bonne volonté » ?

Je suis sûre qu’il y a quelques années, dans un groupe de catéchisme, on m’aurait dit : « Sœur Emmanuelle ! – Mère Térésa ! – François d’Assise ! » Dans les années 70, on aurait dit « Gandhi ! – Martin Luther King ! – Don Helder Camara ! » Et dans les années 80-90, on aurait sans doute ajouté « La Princesse Diana ! – Bob Geldof !… » Comme quoi, chaque époque a ses héros…

Est-ce que les fondateurs de l’Europe étaient des gens de bonne volonté ? Il faut reconnaître que l’intuition de Robert Schuman et Jean Monnet si peu de temps après la fin de la guerre de 39-45 était porteuse d’une grande espérance pour que le « plus jamais ça » devienne une réalité sur le continent européen.
« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. » Déclaration du 9 mai 1950 à lire in extenso.

Et aujourd’hui, ne voit-on pas se lever de jeunes, très jeunes gens parfois pour défendre la sauvegarde de la Terre (Greta Thunberg – Adeline Charlier…), ou le droit à l’accès à l’eau (Autumn Peltier…), pour s’opposer à une force aveugle (Ahed Tamimi, symbole de la résistance palestinienne…), pour la lutte contre les armes à feu (Emma Gonzalez, rescapée d’un fusillade en Floride…), pour la défense des droits des personnes de couleur (Marley Dias qui promeut la littérature mettant en scène des protagonistes féminins noirs…), pour que les filles aient les mêmes droits que les garçons (Malala Yousafzai, plus jeune prix Nobel de la Paix… » ? Et la liste n’est absolument pas exhaustive… D’autres visages, d’autres actions, d’autres noms ci dessous…

Assurément, des hommes et des femmes de bonne volonté…  et si jeunes ! « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ! » Corneille n’avait pas tort…

Tant mieux s’ils sont médiatisés, ils nous secouent si nous voulons bien leur accorder un peu de crédit, ils posent question, ils nous empêchent de ronronner en rond… Ils ne sont sans doute pas exempts de contradictions mais ils sont là et leur parole simple et directe nous atteint et nous fait réfléchir.

Au-delà de ces militants médiatisés, n’y-a-t-il pas autour de nous des anonymes, hommes et  femmes de bonne volonté dans la vie quotidienne ? Evidemment ! Toutes ces personnes qui, de manière naturelle ou choisie, pensent qu’elles ne sont pas le centre du monde et pourraient  terminer leur journée en se disant : « Peut-être qu’aujourd’hui, j’ai contribué à apporter un peu de beauté, de bonté et de bien autour de moi… »
Qu’est-ce qui les caractérise ? Sans aucun doute une aptitude à la gentillesse, vertu hautement suspecte dans notre monde compétitif et individualiste. La gentillesse ! « Le plus grand plaisir »  de l’être humain disait Marc-Aurèle.

« La gentillesse, si périlleuse parce qu’elle repose sur la sensibilité aux autres, sur une capacité à s’identifier à leurs plaisirs et à leurs souffrances. Se mettre à la place de l’autre peut-être très inconfortable. Mais les plaisirs que procure la gentillesse, comme tous les grands plaisirs humains, ont beau être périlleux par nature, ils sont parmi les choses les plus gratifiantes que nous possédions. » […] « Tout, dans notre système de valeurs actuel, fait qu’elle peut sembler parfois utile (autrement dit efficace) mais qu’elle est potentiellement superflue, qu’elle constitue un vestige d’une autre époque ou un élément d’un vocabulaire religieux. Pourtant, nous la désirons toujours, en sachant qu’elle crée la sorte d’intimité, la sorte d’implication avec l’autre dont nous avons à la fois peur et terriblement besoin. En sachant que c’est la gentillesse, à la base, qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue et que tout ce qui va à son encontre est un coup porté à nos espoirs. » Lire tout l’article

L’Avent commence… Soyons attentifs aux signes de gentillesse à donner et à recevoir, sans bruit, sans médiatisation, comme si cela coulait de source… comme si, à l’image des bergers de la crèche, c’était évident de contempler et de favoriser l’Amour quand il passe. Soyons comme eux des hommes, des femmes et des enfants de bonne volonté ! C’est la graine du Royaume qui commence à germer.

Quelques videos inspirantes :

Extraits d’évangile

Sir Nicholas Winton

Messages inspirants

La chaîne de la gentillesse

La philosophie de la gentillesse

Parole inattendue avec Christophe André

Anne

EVRAS – Boîte à outils -COUPLES

En duel ou en duo : « Mieux vivre le refus sexuel sans se sentir rejeté« 

Quand tu fais une avance sexuelle à ton ou ta partenaire, est-ce que ça t’arrive qu’il ou elle réponde: « non, pas ce soir »? Et à ce moment-là, est-ce que tu te sens rejeté? Ou est-ce que tu sais bien composer avec le refus sexuel? Aujourd’hui, nous répondons à la question: comment mieux vivre le refus sexuel sans se sentir rejeté!


THÉODOM : La place de la sexualité dans la vie du couple

Pascale Dutilleul, conseillère conjugale à Sceaux (92) nous présente son regard sur la place de la sexualité dans la vie du couple, le rôle à accorder au plaisir et à la satisfaction, l’évolution des questions posées par la sexualité aux différents âges de la vie d’un couple… Plus de contenus sur https://www.theodom.org


« SEXE et DIEU, quel rapport? »

Le diocèse d’Avignon a élaboré ce parcours dédié aux couples pour découvrir en 9 étapes « L’Evangile de la sexualité : une ‘bonne nouvelle’ réjouissante et accessible à tous » »
1ère vidéo : Sexualité |  » Le merveilleux dessein de Dieu pour la sexualité  » | Sexe et Dieu, quel rapport? (1/9)
3e vidéo : Sexualité | L’Evangile de la sexualité | Sexe et Dieu, quel rapport? (3/9)
9e vidéo : Évangéliser la sexualité : une ‘bombe’ missionnaire | Sexe et Dieu, quel rapport? (9/9)

Edito – novembre 21

Parler d’amour, c’est le plus beau sujet du monde !

Il faut donc apprendre à aimer… et non, ça ne vient pas tout seul.

Une petite définition pour aider à saisir toute l’importance de l’apprentissage : « L’amour est une relation interpersonnelle privilégiée où on aime la personne pour tout ce qu’elle est. On l’aime aussi bien avec la partie pulsionnelle de son cerveau (le désir) qu’avec la partie rationnelle (le don).»[1]

Il faut apprendre parce qu’il faut du temps pour comprendre la différence entre l’amour et les pseudo-amours qu’on peut rencontrer, et reconnaître ce qu’on appelle « le don d’amour », c’est-à-dire un amour qui sera porteur d’un mouvement, d’une direction, d’un engagement.

Cela dit bien toute l’importance de l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) que chaque école, depuis 2013, doit inscrire dans son projet pédagogique.

Au SDCF, nous entendons les questions des jeunes et les inquiétudes de leurs parents et éducateurs. Elles dessinent la peur des filles et des garçons d’entrer en relation et de construire du solide qui pourrait durer toujours. Elles laissent entrevoir l’angoisse de se briser les ailes. Parce que l’amour n’est pas toujours romantique aujourd’hui à l’âge des cours des lycées ou des collèges… ce qui sous-entend toute la pression sur les ados pour être en couple, faire des expériences un peu trop tôt, l’accès aux images pornographiques trop facile qui faussent les relations, abîment tout et peuvent aller jusqu’à paralyser le désir.

Nous prenons ces questions au sérieux et souhaitons les travailler afin d’outiller celles et ceux qui côtoient les jeunes : parents, grands-parents, éducateurs, animateurs… C’est pourquoi la deuxième conférence que nous proposons cette année porte sur ce sujet : « Comment et quand parler d’amour aux enfants et aux jeunes ? »… Nous avons invité Catherine Jongen, sexologue, thérapeute de couples et éducatrice à la vie relationnelle, affective et sexuelle car nous voulons aller au-delà des paroles pratiques, mécaniques et hygiéniques pour apaiser les peurs et donner faim de relations vraies, épanouissantes, qui font grandir la vie.

Alors, rendez-vous le mardi 23 novembre prochain à 19:30 à l’Espace Prémontrés ? Nous serions heureuses de vous y retrouver pour parler d’Amour !

Anne

[1] Denis Sonet

« Burn out parental : l’éviter et s’en sortir »

Dans le cadre de l’année Famille Amoris Laetitia, notre service organise un cycle de conférences en 2021-2022.

Le jeudi 21 octobre à 20h, notre première invitée sera Isabelle Roskam, Docteure en Sciences Psychologiques, Professeure en psychologie du développement à l’Université de Louvain. Elle a co-écrit avec Moïra Mikolajczak, Docteure en Sciences Psychologiques, Professeure en psychologie médicale et de la santé à l’Université de Louvain, « Burn out parental : l’éviter et s’en sortir » aux Éditions Odile Jacob. Isabelle viendra expliquer ce qu’est le burn out parental, nous donner des pistes pour l’éviter et pour s’en sortir.

« Plusieurs études récentes menées par l’UCLouvain montrent que l’épuisement peut provenir du rôle parental et de la vie familiale. Appelé « burn-out parental », ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, toutes catégories sociales et économiques confondues.
Ce processus s’installe progressivement, de façon insidieuse. Les conséquences peuvent être importantes tant pour le parent (perte d’énergie, problèmes relationnels au sein du couple, problèmes de santé, addictions…) que pour le / les enfant(s) (négligences, violences verbales et physiques à leur égard). Sujet tabou, le parent souvent démuni ne reçoit pas toujours l’aide adéquate. »

Infos pratiques

Où ? Espace Prémontrés, 40, rue des Prémontrés, à Liège (Séminaire)

Quand ? jeudi 21 octobre à 20h

Coût ? 5€ à payer sur place

L’inscription est obligatoire  sur : sdcfliege@gmail.com (et non gmail.be comme sur l’affiche !! )  ou par téléphone 0474/34.44.13.

Pour en savoir un peu plus, voici l’adresse du site d’Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak https://www.burnoutparental.com/

Autre article à lire : Burn out parental ? Kesako ?

Burn out parental ? Kesako ?

Avant d’entamer ce sujet, je vous invite à visionner cette vidéo qui en dit long, très long sur le job des parents : « Être parent, un métier difficile. Entretien pour un travail presque impossible »

Vous reconnaissez-vous ?

Dans notre société où l’on vise toujours plus l’efficacité, la rentabilité, la rapidité, où l’on idéalise la parentalité, il n’est pas simple de jongler avec vie professionnelle et vie de famille, épanouissement professionnel et personnel. Il y a parfois une distanciation entre nos rêves et la réalité du quotidien.

« Plusieurs études récentes menées par l’UCLouvain montrent que l’épuisement peut provenir du rôle parental et de la vie familiale. Appelé « burn-out parental », ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, toutes catégories sociales et économiques confondues. Ce processus s’installe progressivement, de façon insidieuse. Les conséquences peuvent être importantes tant pour le parent (perte d’énergie, problèmes relationnels au sein du couple, problèmes de santé, addictions…) que pour le / les enfant(s) (négligences, violences verbales et physiques à leur égard). Sujet tabou, le parent souvent démuni ne reçoit pas toujours l’aide adéquate. » (Les Mutualités chrétiennes)
Ce phénomène progresse d’années en années et s’est accentué avec les confinements. C’est pourquoi il est intéressant de se pencher sur cette problématique.

Quels sont les symptômes à repérer ?

Un épuisement émotionnel et physique important (différent d’une fatigue qui se récupère après quelques bonnes nuits de sommeil), une lassitude dans les actes du quotidien, la tendance à agir en pilote automatique, une distanciation affective avec les enfants, l’envie de les envoyer sur une autre planète ou bien de tout quitter, le déni aussi parfois devant ses difficultés, la culpabilité de ne plus avoir l’impression d’être un bon parent alors que l’on rêvait de fonder une grande famille, le désir de s’isoler, …

Dans ces situations critiques, on peut observer la difficulté de la personne à exprimer ses besoins personnels, à s’octroyer du temps pour son bien-être. On constate souvent le manque de soutien concret ou d’écoute de la part du conjoint. Une autre caractéristique est un certain perfectionnisme comme vouloir être un parent parfait.

Quelles sont les solutions ?

Diverses solutions existent ! OUF !! ;)

Tout d’abord, prendre conscience qu’il y a quelque chose qui cloche dans son comportement avec les enfants. Ensuite oser parler de sa vulnérabilité à son conjoint, à son médecin traitant et accepter de se faire aider par un thérapeute ou un psychologue.

Prendre du temps pour soi, se donner du plaisir, partager des moments de qualité avec son enfant, en famille, en couple sont des clés pour éviter le burn out et s’en sortir.

Quelquefois il est nécessaire de se retirer de la famille pour se reposer, faire le point, prendre de la distance par rapport à ce que l’on vit.

Une autre piste est aussi de permettre au père de prendre sa place, nous dit Stéphanie Allenou dans cette vidéo (TEDxNantes).  Nombreuses sont les femmes qui ont tendance à vouloir prendre tout sur elles, sans permettre au conjoint de jouer son rôle de père. La maman n’est pas une « superwoman » !

Pépites à découvrir : conférence, sites, formations, livres.

  • Conférence « Burn out parental : l’éviter et s’en sortir » ce jeudi 21 octobre à 20h à l’Espace Prémontrés, à Liège avec Isabelle Roskam. cfr affiche
  • Le site « Burn out parental » d’Isabelle Roskam (et de Moïra Mikolajczak- voir ci-dessous son interview dans « La maison des maternelles »), notre conférencière de ce 21 octobre.
    Il s’adresse aussi bien à des parents qu’à des professionnels. « Vous y découvrirez des informations sur les symptômes du burnout parental, un test diagnostic scientifiquement validé, ainsi qu’un ensemble de pistes pour éviter ou sortir du burnout parental (conférences, livres, centres de consultations spécialisés, listes de professionnels formés sur le sujet). La vidéo proposée en début d’article« Être parent, un métier difficile. Entretien pour un travail presque impossible » vient de leur site.
  • À écouter : « La maison des maternelles » : Burn out parental : comment s’en sortir ?Invitée : Moïra Mikolajczak
  • Les mutualités chrétiennes en partenariat avec l’UCLouvain proposent
  • Un talk organisé par TEDxNantes avec Stéphanie Allenou. Découvrez aussi son site « « L’îlot familles » créé en 2010 pour soutenir la parentalité (solutions, pistes, forum pour les parents épuisés,…)
  • Quelques livres : possibilité d’acheter ce livre avant la conférence ‘Le burn-out parental: l’éviter et s’en sortir ‘ au prix de 20,80€

RCF : Aimer pour vivre


Nouveau logo ! Nouvelle formule !
Après une année d’émissions hebdomadaires, nous avons accepté de poursuivre cette aventure audio mais sous une autre forme.  Nous avons souhaité animer une émission plus longue (une heure au lieu d’une demi-heure) une semaine sur deux en alternance avec Ralph Schmeder.???
Petit récapitulatif de toutes les émissions
Des invités, nous en avons accueillis régulièrement et en tout genre. Quelques exemples :  Paul Dewandre, auteur du célèbre spectacle « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » interviewé par Philippe Cochinaux ; Sébastien Pins, reporter belge de films « nature » plusieurs fois primés; Geneviève Rousseau, auteure de livres pour la jeunesse, nous a parlé aussi de jeux ; Guy Schyns, diacre à Dison, a évoqué la pastorale des personnes séparées, divorcées, divorcées-remariées ; Tim et Sophie ont témoigné de leur expérience à la Casa Béthanie, un habitat groupé solidaire, mais aussi Romain et Ayrianne, Georges, Mathilde et Patrick, Sœur Florence, Christophe, Laurence et tant d’autres …
Des sujets variés ont été abordés comme la catéchèse pour adultes avec Mess’Aje, la journée contre les violences faites aux femmes, les droits de l’enfant, l’intériorité, la prière, la solidarité, la nourriture, l’amour dans le couple, dans la famille, l’encyclique Amoris Laetitia…

Pourquoi ne pas écouter ou ré-écouter les podcasts en nettoyant vos légumes ou en vous reposant ? ;)

Pour la prochaine saison nous avons déjà quelques idées, mais patience… on vous les dévoilera au fur et à mesure …. Si vous avez quelques suggestions à nous faire, pensez à les communiquer à benedicte.florent@sdcfliege.be